L’ancien directeur général d’Eli Lilly (Suède) rongé par les remords

John Virapen, 64 ans, ancien PDG de Eli Lilly en Suède, livre le récit de son parcours dans l’industrie pharmaceutique. Une confession professionnelle motivée par de profonds remords :  « Des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve, écrit-il en préambule. Elles se tapent la tête contre les murs »…


jonh virapen en bref

virapen

Ancien directeur de la firme Eli Lilly en Suède, John Virapen a rédigé dans sa soixante-quatrième année une confession professionnelle motivée par ses crises d’angoisses :

« Depuis des années parfois aux premières heures du jour des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve, écrit-il en préambule. Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent.

Je n’ai évidemment tué personne directement, mais aujourd’hui je ne peux pas ne pas me sentir responsable en partie de ces morts. J’ai été un instrument, un exécutant, mais consentant, aux mains de l’industrie. […] J’ai été certes manipulé, mais sans me poser de questions. J’ai vendu mon âme au diable. »

En 1986, pour le lancement de la fluoxétine d’Eli Lily, molécule d’or baptisée Prozac qui sera jusqu’à expiration du brevet en 2001 l’antidépresseur le plus prescrit au monde, John Virapen va commettre ce qui le hante au petit matin : avoir aidé à promouvoir un médicament dont il connaissait –déjà- l’impact suicidaire (pour les effets secondaires réels des psychotropes, voir le site de veille sanitaire indépendant de David Healy, chercheur à l’université de Cardiff RxiSK.org) et dont la supériorité sur le placébo n’est toujours pas établie en 2014.

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Ma Question : Ce repentir exprimé sous la forme d’un best-seller va-t-il servir à améliorer la retraite de John Virapen oubien l’auteur reversera-t-il ses droits d’auteur aux associations de victimes? La question est posée à M. Virapen.

 

Une Autre question : M.Virapen, en exposant ainsi ses agissements et ceux de son entreprise, risque-t-il de légitimes poursuites judiciaires ? Ou parle-t-il plus facilement parce qu’il bénéficie d’une quelconque impunité ? Dans l’attente de la réponse de l’auteur, une pensée pour toutes les victimes des médicaments, pour celles et ceux qui ont été sacrifiés sur l’autel du profit des firmes pharmaceutiques. Et Dieu seul connaît leur nombre…

M. VIRAPEN a pris soin de répondre à mes questions : 

>> « Je n’ai pas écrit ce livre pour de l’argent. Les recettes du livres couvrent seulement les frais d’impression. »

I am sorry for the short responses, but I am currently recovering from open heart surgery. Regarding my pension, I receive a pension only from Sweden and it is called OLD AGE PENSION. Check with the tax people to get the numbers. Pls. inform your people that what I did was not for the sake of money.

WHAT ROYALTIES. My books have not made enough money to pay for the paper it was printed on, let alone royalties.

google translate is not a reliable source for translation. so I hope I interpreted your questions properly

Kind regards John Virapen

 

Un rappel sur Ely Lilly (Wikipédia and me) :

eli lilly

Eli Lilly and Company est un groupe pharmaceutique, classé dixième mondial (en 2010) par le chiffre d’affaires.

Elli Lilly a été classée en 2006 parmi les 100 premières entreprises au sein desquelles il est recommandé de travailler par Fortune Magazine... Barron’s Magazine a nommé Elli Lilly parmi les 500 premières entreprises les mieux managées. Enfin, toujours aux États-Unis, l’entreprise a également été nommée parmi les 10 entreprises les plus appréciées par les femmes y travaillant.

Le siège social est situé à Indianapolis, dans l’Indiana aux États-Unis. La compagnie a été créée en 1876 par le colonel Eli Lilly, pharmacien et vétéran de la guerre de Sécession, décédé en 1898 et qui lui a donné son nom. Aujourd’hui elle emploie plus de 40 000 salariés répartis dans 143 pays.

Le plus important site de production du groupe se trouve à Fegersheim en Alsace (France). 

Dans les années 1920, Eli Lilly a commercialisé la première préparation d’insuline extraite de pancréas bovins et porcins, Iletin, pour le traitement du diabète, maladie jusqu’alors mortelle. Dans les années 1940, elle industrialise le procédé de fabrication de la pénicilline. Dans les années 1950, avec le laboratoire Park-Davis de Détroit, elle fabrique le premier vaccin contre la poliomyélite. En 1982, c’est la première insuline humaine obtenue par génie génétique (Huminsulin). L’antidépresseur Prozac, au milieu des années 1980 rend l’entreprise célèbre dans le monde entier, non sans controverse sur la décompensation suicidaire possible, notamment avec le cas de Joseph Wesbecker, qui aurait tué 7 personnes et blessé 12 autres avant de se suicider

Parmis les autres préparations connues :

Methadone : Elli Lilly était le premier distributeur de méthadone, un produit de substitution utilisé dans les cures de désintoxication des opiacés.

Thiomersal : on lui doit aussi le développement du Thiomersal (ou Merthiolate®), conservateur vaccinal très controversé, à base de mercure (voir Eli Lilly Safety Data Sheet- Feuille du fabricant sur la sécurité du thimérosal-1).  Le Pr Boyd Haley, détenteur de la chaire de biochimie à l’université du Kentucky et spécialiste mondial en toxicologie mercurielle, explique bien que des cellules mises dans une boîte de Pétri en présence de thiomersal se mettent toutes à mourir. Le Pr Boyd Haley assure que des quantités dites « infimes » de thiomersal dans les vaccins (comme celui contre la grippe A) sont déjà de trop et suffisent à perturber des tas de processus enzymatiques essentiels à la bonne santé. Selon lui, l’éthylmercure contenu dans le thiomersal n’est pas moins toxique ou plus vite éliminé que le mercure ingéré (méthylmercure). Il s’accumule au fil des vaccinations et passe le précieux filtre de la barrière hémato-encéphalique, tout comme la barrière placentaire…

Zyprexa : Le Dr David Healy, psychopharmacologue, expert internationalement reconnu, a fait remarquer que le taux de suicides, de morts et de tentatives de suicide et de prise de poids liés au Zyprexa ayant eu lieu pendant les essais cliniques de pré-commercialisation a été « le plus élevé de tous les médicaments psychotropes de l’histoire.

Ont été membres du conseil d’administration :

George H. W. Bush, ancien Président et Vice-Président des États-Unis.

Martin Feldstein, économiste de l’Université de Harvard.

Kenneth Lay, ancien directeur d’Enron (avant le scandale d’Enron).

William Verity Jr. ancien secrétaire d’État au commerce des États-Unis.

Donc pour mémo : Après avoir quitté la CIA en 1977, George H. W. Bush devint un des dirigeants de Eli Lilly. Bush a activement œuvré de l’intérieur comme de l’extérieur de l’administration, en tant que Vice-Président à partir de 1981, pour défendre les intérêts des industriels du secteur pharmaceutique et promovoir le diagnostic des pathologies mentales dès le plus jeune âge, notamment au travers du Texas Medication Algorithm Project

 

Une autre confession pour la route ? Celle de Gwen Olsen, auteur de Confessions of an Rx Drug Pusher

golsen

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2 commentaires sur “L’ancien directeur général d’Eli Lilly (Suède) rongé par les remords”

  1. John Virapen dit :

    I am sorry for the short responses, but I am currently recovering from open heart surgery.

    regarding my pension, I receive a pension only from Sweden and it is called OLD AGE PENSION. Check with the tax people to get the numbers. Pls. inform your people that what I did was not for the sake of money.

    WHAT ROYALTIES. My books have not made enough money to pay for the paper it was printed on, let alone royalties.

    google translate is not a reliable source for translation. so I hope I interpreted your questions properly

    Kind regards John Virapen

  2. pascale chabet dit :

    c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu cet article.

    Atteinte d’une maladie auto immune (vascularite), « soignée » par traitement lourd, il apparait que mon état de santé actuel pourrait avoir pour origine la pratique de technique dentaire moderne défectueuse (dents dévitalisées, « plombées, couronnées…) ayant aboutie à infection focale avec à terme déclenchement de rhinite et otite chronique, péricardite, polyarthrite, puis polynévrite … en relation avec la « maladie de Wegener » .

    Et les produits utilisés pour « combattre » le mal ne manquent pas de me suggérer par leurs effets secondaires un avenir peu radieux… (endoxan cortisone, fosamax et son générique, antibiotiques, imurel ou celcept etc….).

    Parce que concernée au premier chef sans doute, les études du Pr Boyd Haley , son parcours et son combat m’ont amenée jusqu’au livre de Mr Virapen… Que je vais lire.

    merci

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