Hyperactivité de l’enfant : la Ritaline est-elle vraiment la solution?

enfant zenUn enfant sur huit souffre aujourd’hui d’un trouble mental ou du comportement qui compromet sa sociabilité et sa scolarité (autisme, hyperactivité, troubles obsessionnels compulsifs, troubles anxieux, troubles de l’humeur, troubles du comportement alimentaire, schizophrénie). Selon un rapport de l’OMS, 10 à 20 % des enfants présentent un ou plusieurs troubles mentaux ou du comportement. Un chiffre pour le moins hallucinant. Parmi ces troubles : l’hyperactivité ou TDAH.

Le Trouble Déficit de l’Attention /Hyperactivité est défini comme un regroupement de trois symptômes : le déficit d’attention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 200 000 enfants en âge scolaire en France sont atteints du TDAH.

La progression des troubles du comportement chez les enfants a de quoi inquiéter. « D’après l’Organisation mondiale de la santé, les troubles mentaux devraient augmenter de 50 % en 2020, devenant sur le plan international l’une des cinq principales causes de morbidité chez l’enfant. Cet accroissement est évoqué comme la crise du XXIe siècle », rappelle le rapport de l’Inserm.

Dans cette enquête menée pour Néo Santé, je reviens sur le dossier noir de la Ritaline, le médicament le plus prescrit pour ce trouble chez les enfants de plus de six ans. Car ce remède est fortement contesté ! Le méthylphénidate (Rilatine, Biphentin, Concerta, PMS-Méthylphénidate…) est en effet un psychostimulant amphétaminique, autrement dit un stupéfiant. Il entraîne une dépendance et un cortège d’effets secondaires non négligeable.

Dans cette famille des amphétaminiques masqués, on trouve aussi le fameux Mediator, aux dégâts désormais notoires, symbole de la faillite des autorités sanitaires. Le scandale Ritaline n’est d’ailleurs pas très différent : surprescriptions de confort et non de soin, effets secondaires parfois graves, autorisation de mise sur le marché douteuse, dilution du problème dans les débats d’experts,

campagne médiatique en vue de sa légitimation auprès du grand public, etc.

Heureusement, comme vous le découvrirez dans ce dossier, la, camisole chimique de la Ritaline n’est pas une fatalité. Il s’agit avant tout de bien comprendre les cofacteurs alimentaires du TDAH, ses causes sociétales, afin de mettre en place des traitements alternatifs naturels.

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Hyperactivité et Ritaline DOSSIER NEO SANTE 20

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