Contraception hormonale : libération ou prison?

Politique du ministère de la santé en France :
Mieux vaut risquer de prendre une balle que d’oublier sa pilule!

cover-neo-sante60

The pill liberated women ", we are told. With synthetic hormones, the fairer sex has control of his body. But at what price? Besides the many inconveniences which they bear witness, deaths are far more numerous that & rsquo; they say. And how many under-reported serious accidents, under-publicized? In parallel, women are unaware of the existence of an ecological alternative as reliable and safe : the symptothermie, which gives them the same contraceptive security through knowledge and learning fertility signs (New Health No. 26, septembre 2013). Unfortunately, this Da Vinci Code fertility remains one of the best kept secrets. Millions of women are still chickens to industry golden eggs.

Side effects not so high

Do you know why women change very frequently contraception, alternate between pill different generations, The hormonal IUD, the copper IUD, l’implant, the ring, etc.? Because they bear the brunt of the various side effects, rarely mentioned in the initial prescription. Here the golf Matilda,,fr,j & rsquo; have changed and re-changed pill before & rsquo; find one that my body "tolerated" almost,,fr,feeling of & rsquo; being "out of step",,fr,"C & rsquo; is out of question,,fr,you will continue to take it. ",,fr,es teeth and caused a complete shutdown of the "rules" to return to constant bleeding ",,fr,embedplusvideo height= »480,,en,width= »800,,en,editlink= »http,,en,bit.ly/2iZgVSe » standard= »http,,en,whose = »ytid = Tg0OPNSDlT0,,sv,notes= » id= »ep2831,,en, a young Parisienne 25 years, copy of the reality of many women:

« J’ai commencé à prendre la pilule au début de ma vie sexuelle, either 16 years. Immediately it was the big waltz brands, j & rsquo; have changed and re-changed pill before & rsquo; find one that my body “tolérait” nearly. La pilule, it has immediately been loss of libido, very little lubrication during intercourse, nausea, headache, sensation d & rsquo; be “déphasée”, completely out of my body. J & rsquo; have long believed that the problem was me, that I & rsquo; was frigid or something in the genre. But I know now that not ! »

Mathilde a eu toutes les peines du monde à se libérer des hormones : « J & rsquo; I once wanted l & rsquo; stop 17 years. La response to my gynecologist was sensational: “c’est hors de question, vous voulez tomber enceinte ? Having a child 17 years ? C’est ça que vous voulez ? And the pill c & rsquo; is fine, it puts the ovaries in rest, it protects breast cancer, vous allez continuer à la prendre.”

« Je n’ai pas eu mon mot à dire et encore aujourd’hui j’ai cette conversation en travers de la gorge. J & rsquo; have therefore still held 3 years. Then j & rsquo; have opted for the hormonal IUD. Très mauvais souvenir ce stérilet ! ».

Mathilde is not an isolated case of abuse of the female body through chemistry. Cécile Fleury, educator for children, lived much the same experience before saying stop: « Pilule depuis mes 14 years, a few months after my first period. Pas d’autres options proposées ! Six or seven changes up & rsquo; to & rsquo; full stop to 26 years. Des effets indésirables de plus en plus gênants : acne, weight gain, severe depression, total loss of libido with questioning my sexuality. Diane pill 35 also moves mes teeth and caused a complete shutdown of “règles” pour revenir à des saignements constants ».

« J’arrête la pilule »

As a matter of fact, true liberation, for many women today, rather it is stopping the pill ! « C’est le geste qui a eu le plus de retentissement sur ma vie ces dernières années », Sabrina tells Debusquat, journalist. On his blog, www.ca-se-saurait.fr, she chronicled her withdrawal and prepared, after 20 month, a review : « A l’arrêt de la pilule mon corps s’est automatiquement délesté de quelques kilos sans que je ne change quoi que ce soit à mon mode de vie. My body is more sensitive than before, more reagent, stronger, more mobile : it is no longer "sclerotic". C’est juste LA découverte santé la plus importante que j’ai fait ces dernières années ».

Sabrina prépare un livre : I stopped the pill. A potential bestseller, in view of the success of the Twitter feed #myPillStory, where many women tell of their hell as hormone. « Since I stopped taking the pill my mind follows the release of the body, it is both stronger emotion, but also more stable, Sabrina explains. Waves come and go (desire, questioned), but they are natural. I feel that it's me, and I enjoy it. Because I was anesthetized before stopping this pill! insidiously, with the years, I did not feel, hormones had taken control of the vessel, et pas forcément pour le meilleur ! ».

Hormones, a mirage of emancipation

Women think control their bodies by taking the pill, but for American feminist Holly Grigg-Spall, rather it is the pill that took control. Journalist and author Sweetening the pill, it evokes the Stockholm syndrome(1) : « A psychological phenomenon where hostages are sympathetic and understanding towards their captors, up to their defense. This is really what happens with contraception hormonathe… » In this book, she tells her own hormonal regimentation, and his weaning : "Reaching this decision was particularly difficult! This is a psychological process ". But what release!

Hundreds of millions of women (in good health!) take powerful medication every day but very few know that synthetic hormones disrupt many features of & rsquo; body. « This is possible because we have been convinced by an ideological discourse that most women now endorse. Synthetic hormones are "THE" way of our emancipation, we can not challenge them, même si nous sommes maltraitées par les effets secondaires… », laments Holly Griggs-Pall.

Et de s’en prendre au système productiviste : « A woman misses her period a woman is perfectly adapted to the Western model, patriarchal and capitalist. that theui also allows to remain sexually available, and emotionally sluggish. Women sacrifice their need for cyclic regeneration, which invites their menstruating, in order to meet the productivity injunctions. Tout cela se fait au détriment de leur santé physique et mentale ».

La pilule tue

This is not theAvep(2), Association of victims of stroke and pulmonary embolism, who say otherwise. incorporated 2007 following the death of a teenage girl 17 years, Théodora, in third generation pill, this French association lists numerous dramas. Les résultats de son enquête publique pour tenter d’évaluer les accidentées dépasse largement les chiffres officiels de la pharmacovigilance communiqués à la presse et aux médecins…

Sur 739 victimes qui ont répondu à cette enquête, in 46 % des cas l’issue de l’accident s’est avérée irréversible (29 death, 57 handicaps, 256 séquelles à vie). In 90% cases, le lien avec la pilule a été reconnu par les médecins (de manière formelle ou non) suite à l’accident.

Or en 2013, l’ANSM estimait à 20 le nombre de décès annuels par embolie pulmonaire attribuables aux pilules. Or selon l’Avep c’est au minimum 73(3), rien que par les témoignages récoltés. More, « thea population couverte par our enquête est relativement restreinte par rapport au nombre probable des victimes réelles ».

Depuis la médiatisation des effets secondaires des pilules de troisième génération, les bouches commencent à se délier du coté des victimes : « Je parle aujourd’hui au nom de ma fille Élisabeth qui était âgée de 17 ans et demi et qui prenait thea pilule contraceptive Mercilon lorsqu’elle a eu un AVC important qui a laissé de graves séquelles : elle est aujourd’hui hémiplégique et à des troubles cognitifs importants », raconte Françoise sur le site de l’Avep.

avep_org

« Combien de témoignages faudra-t-il encore pour que les médecins prescripteurs ouvrent les yeux? Je suis effarée de lire tous ces récits dramatiques et du jeune âge des victimes. J’ai 46 ans et j’ai fait une embolie pulmonaire in 2015 sans aucun signe avant-coureur. Je suis très sportive et je ne fume pas. Le cardiologue m’a immédiatement enlevé la pilule. Comble dand ma petite histoire : c’est le même labo qui maintenant me soigne avec ses anticoagulants! Finalement ces laboratoires gagnent sur tous les fronts… A réfléchir! », écrit Anne, 46 years.

Il n’y a pas que la pilule, toutes les hormones de synthèse, quelles que soit leurs formes, sont toxiques (implant, stérilet hormonal, anneau et bientôt puce sous cutanée). « En janvier 2013, to 33 years, j’ai décidée de remplacer mon implant que j’avais depuis 2006 par un nouveau. Environ trois semaines après, j’ai fait une embolie pulmonaire. A l’hôpital, on m’a demandé si j’étais sous pilule. Je leur ai dit que j’avais changé mon implant récemment, mais il s’en foutait royalement, il n’y avait que la pilule. Du coup ils m’ont mis sous anticoagulants sur une durée de 6 mois minimum (je les ai pris sur une période de 7-8 month). Cela n’a servi à rien puisque j’ai fait un AVC 3-4 mois après et maintenant je me retrouve handicapée to hauteur de 86,5%. L’implant m’a tout pris. ». Une erreur médicale lourde de conséquence.

Mais voilà, ces “quelques témoignages” ne remettent pas en cause la balance bénéfices-risques, assurent les promoteurs du tout-pilule. Malgré les hypothèses épidémiologiques de l’Avep, alarmantes :

« Sur l’ensemble de la population, to 100 000 femmes, thee risque d’andmbolie pulmonaire ou of thrombose veineuse profonde est de 5 to 11 cas par an, sans prédisposition particulière ni facteurs de risque et sans prise de contraceptifs oraux. Pour les utilisatrices de contraceptifs oraux ce risque est de 50 to 70 cas pour 100 000 femmes par an pour les pilules de 2and génération et de 90 to 120 to 100 000 femmes par an pour les pilules de 3and génération. In France, 7 millions de femmes utilisent les contraceptifs oraux. Le nombre de décès estimé de la contraception orale par embolie pulmonaire est de plus de 1000 morts par an, sans compter les décès par AVC ou cancers provoqués par la prise de la pilule », assure l’Avep sur son site. Pour comparaison, le nombre de décès estimé du Médiator en 33 ans est de 500 to 2000 morts ».

Le scandale des hormones de synthèse, et pas seulement des pilules de 3and or 4and génération, avec son grand nombre d’utilisatrices, ne peut qu’éclater un jour. Il a déjà commencé aux États-Unis.

Des procès dont on parle peu

Pour les pilules de 4e génération, les plaintes seraient de 15 000 outre-Atlantique. Des recours collectifs ont été lancés en 2010 au Canada, et des plaintes déposées par des particuliers ou des associations en Belgique, en Suisse, en Australie et en Allemagne. En France depuis 2012, à la suite de la plainte de Marion Larat (voir son livre, La pilule est amère, published in 2013 chez Stock), 75 femmes victimes d’effets secondaires des pilules ont porté plainte au pénal, contre les fabricants ou leur médecin et/ou l’ANSM. « 500 dossiers ont été constitués. Elles attendent désormais un procès. Aucun juge d’instruction n’a encore été nommé. Aux États-Unis, le laboratoire Bayer a préféré verser deux milliards de dollars à 10 000 plaignantes pour s’éviter un long et coûteux procès. Ce qui ne devrait pas arriver en France », écrit L’Est Républicain dans son article du 27 March 2016, « Pilule : trois ans après, des accidents graves surviennent encore ».

Consentement éclairé inexistant

Le danger des hormones de synthèse est connu depuis longtemps (voir notre encadré ci-dessous), malheureusement non seulement le corps médical n’informe pas correctement les patientes des risques, mais il omet aussi (sauf exception) de parler des méthodes naturelles apportant une bonne sécurité contraceptive. Parmi ces méthodes, il y a surtout la symptothermie, dont l’indice de Pearl (nombre de grossesses non désirées sur 100 femmes sur un an) est équivalent à celui de la pilule (0,4)(4).

Cette méthode nécessite un apprentissage à la suite duquel la femme peut gérer seule sa fertilité. Unfortunately, la grande majorité des médecins et des gynécologues ignore tout simplement l’existence de cette méthode ou préfère la dénigrer.

Lorsque j’ai demandé au gynéco de me retirer le stérilet que je ne supportais pas, I l & rsquo; I informed my desire & rsquo; use symptothermie... He said, c & rsquo; was the best way to get pregnant and m & rsquo; has prescribed a pill to œstrogènes, ce que je ne veux pas!”, déplore Mélanie, 35 years and 15 ans de pilule. Quel choix reste-t-il donc aux femmes en dehors de la panoplie des contraceptions hormonales ?

Le mépris du consentement éclairé des femmes émane aussi des recommandations officielles, très orientées. Dès que les méthodes naturelles sont évoquées, elles sont toujours “réservées aux couples qui peuvent accepter une grossesse, car moins fiables”. Si parfois la méthode Billings (observation de la glaire cervicale) ou celle de la température sont évoquées, le mot « symptothermie » est toujours le grand absent ! Or cette méthode est particulièrement performante car elle fait la synthèse entre l’observation de la glaire et la température. Elle est aussi moins contraignante pour la femme, car le double contrôle « glaire température » autorise une vigilance seulement sur la moitié de son cycle (la phase pré-ovulatoire), et non sur la totalité comme le demande d’autres méthodes naturelles (ou la pilule, qui doit être prise quotidiennement).

An obstacle course to discover the symptothermie

Quand les femmes découvrent existence de la symptothermie, elles n’en croient pas leurs yeux. Elles ne comprennent tout simplement pas que personne ne leur ait parlé de cette alternative :

« J‘ai trouver par moi-même. Je suis encore débutante mais j’ai enfin l’impression de sentir mon corps. Aujourd’hui je suis furieuse contre tous ces professionnels qui nous gavent d’hormones, parce qu’ils pensent que nous ne sommes pas capable d’apprendre à nous observer. Je suis aussi furieuse contre moi-même d’avoir suivi le corps médical comme un mouton », réalise Claire, 13 ans d’hormones.

« Le vrai déclic, la vraie réconciliation avec moi-même, ça a été la symptothermie ! Grâce à cette méthode, j’ai appris à connaître mon corps, à découvrir vraiment son fonctionnement, son rythme », assure Mathilde, qui fait partie des 3000 femmes du groupe d’entraide « Symptothermie » [11 000 in 2019], sur Facebook, où l’on pratique cette contraception 100% écologique. Ces femmes ne veulent plus être les poules aux oeufs d’or de l’industrie.

L’obscurantisme au service des enjeux économiques

La fiabilité de la symptothermie ne peut s’appuyer que sur un très petit nombre d’études(5), la recherche publique ne s’y intéresse pas, et les laboratoires encore moins… L’ignorance dans laquelle les femmes sont maintenues sert plutôt le commerce de la pilule, très lucratif sur le long terme, étant donné qu’il s’agit d’une médication au long cours. Mais comme les femmes n’en sont que rarement satisfaites, cela sert aussi l’« innovation » !

panorama-the-worldCette innovation galopante en faveur de la contraception orale de 3e et 4e génération a multiplié l’offre sur le marché, ce qui rend encore plus difficile le suivi de la pharmacovigilance. Une infographie du journal Le Monde, Panorama des pilules(6) (26 March 2013), montre qu’il y a aujourd’hui près de 100 pilules différentes commercialisées en France par 18 laboratoires. Il n’y avait “que” 21 pilules en 2000, commercialisées par six laboratoires. Depuis les premières pilules développées par le laboratoire Majorelle (Stéridril, 1969; Minidril et Adepal, 1976; Microval, 1978), la pilule est devenue un créneau pour d’autres labos : Bayer (Diane 35, 1995; Jasmine, 2002), MSD France (Mercilon, 1990; Cérazette, 2000), ou encore Biogaran et Theramex (génériques surtout, Leeloo Gé).

« C’est Bayer, le laboratoire allemand, qui est leader sur le créneau. Avec ses pilules minidosées, il a généré près d’1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe aurait déjà provisionné 700 millions de dollars en vue de prochaines plaintes », relate BFM TV the 2 January 2013 dans son article web « Pilule troisième génération : un lucratif business ».

La gynécologie sous influence

Yet, « from 1995, les études scientifiques ont établi l’accentuation du risque thrombo-embolique veineux des contraceptifs oraux récents par rapport à leurs prédécesseurs de 2e génération. Et depuis 2007, la Haute autorité de santé recommande aux médecins de ne plus prescrire les pilules de 3e génération aux nouvelles utilisatrices en première intention. Recommandation restée largement lettre morte », rappelle le journal The World, dans son article “Pill : enquête sur ses médecins liés aux laboratoires” (10 January 2013).

« Les alertes sur la dangerosité de ces contraceptifs ont été couvertes par une autre musique, omniprésente : le discours des gynécologues les plus médiatiques de France (…) », poursuit The World. Pour le docteur Philippe Foucras, fondateur du Formindep, organisme composé de médecins qui traquent les conflits d’intérêt. « Le nœud du problème, actuellement, ce sont bien ces leaders d’opinion. (…) Le généraliste copie les prescriptions du gynécologue qui copie celles du prestigieux leader en blouse blanche du CHU, qui est devenu un visiteur médical haut de gamme. D’un point de vue stratégique, pour les laboratoires, c’est parfait, il n’y en a qu’un à influencer qui influencera tous les autres, notamment via la formation continue, devenue cœur de cible de la stratégie d’influence des firmes. »

Voilà pourquoi les femmes ne doivent pas se fier aveuglément à l’avis de leur gynécologue. Pas plus qu’à l’avis de certaines associations censées les informer, comme l’Association française pour la contraception (AFC). Sur son site contraceptions.org, tout est fait pour décourager les femmes tentées par les alternatives écologiques. Les méthodes naturelles sont « les moins fiables ». La méthode Billings (observation de la glaire) est « source de nombreuses erreurs ». La méthode des températures est « contraignante ». Pas un mot sur la symptothermie et surtout aucun indice de Pearl à l’appui…

L’AFC, composée de médecins gynécologues, s’emploie autant à minimiser les effets secondaires de la pilule qu’à caricaturer les méthodes naturelles. Sponsorisée par les laboratoires Majorelle (le pionnier de la contraception orale), Teva Santé (autre laboratoire qui fait commerce de la pilule) et la fondation d’entreprise du laboratoire HRA-Pharma (contraception d’urgence), sa série Web intitulée “MégaBit” est un tissu d’obscénité à l’opposé du devoir de consentement éclairé. Réalisées à l’attention d’un public qu’on peine à définir et qui serait serait victime « d’idées reçues », ces vidéos de très bas niveau ont également reçu le soutien de la région Île-de-France.

Désinformation institutionnelle par omission

Le site choisirsacontraception.fr, sous la tutelle du Ministère de la santé, ne fournit pas de meilleures informations pour permettre aux femmes de poser un choix éclairé. « Les méthodes naturelles connaissent jusqu’à 25% d’échecs. Leur utilisation nécessite d’avoir des cycles extrêmement réguliers et de bien connaître son corps. L’ovulation peut être avancée ou reculée par toutes sortes d’événements, à commencer par les émotions ! C’est ce qui rend les méthodes naturelles imprécises et en conséquence peu fiables ».

Or la symptothermie non seulement possède la même fiabilité que la pilule, mais elle est aussi adaptée aux femmes qui ont des cycles irréguliers ! Mais apparemment, on ne connaît pas cette méthode au ministère. Avec la symptothermie, il n’est jamais question de prédire son ovulation, mais de la caractériser à l’aide d’au moins deux signes de fertilité. On ne peut identifier le pic ovulatoire qu’après qu’il se soit produit, mais avec une grande précision. C’est ce qui rend la phase infertile très sûre. La symptothermie s’avère ainsi bien plus avancée que la vieille méthode Ogino (méthode du calendrier) qui ne fait que des pronostics hasardeux.

Frequently Asked mobile apps

Hélas, sur le marché des applis mobiles, ce sont essentiellement des programmes basés sur les calculs Ogino qui sont proposés aux femmes en quête d’une alternative. La plupart tombe dans le panneau de cette méthode désuète via ces applis très marketing. Or il existe tout de même quelques applis fiables basées sur la méthode symptothermique : à commencer par l’appli sympto, développée par la fondation SymptoTherm (Switzerland), classée numéro 1 dans une récente étude comparative américaine du groupe Facts, publiée en juillet 2016(7).

Mais l’appli sympto dérange ! Elle est aujourd’hui attaquée par l’autorité suisse de santé, SwissMédic, qui prétend la faire entrer de force dans la législation sur les dispositifs médicaux, « ce que nous ne sommes pas ! », déplore Harri Wettstein, secrétaire de la fondation SymptoTherm. « Sympto ne fait que traduire en langage numérique le contenu de notre manuel, La Symptothermie Complète, un savoir qui devrait d’ailleurs être enseigné dans les collèges et lycées, car c’est une connaissance fondamentale honteusement cachée. Les autorités de santé feraient mieux de s’intéresser aux autres applis qui ramènent les femmes à la méthode Ogino et font un pronostic sur le jour de l’ovulation. Elles sont à ce titre des dispositifs médicaux, bidons qui plus est »(8).

The sympto application is recommended on the Facebook group Symptothermie, cercle de femmes averties pour lesquelles les conseils des gynécologues ne sont plus paroles d’évangile. « Quand j’ai dit à ma gynéco que je pratiquais la symptothermie avec le didacticiel sympto, elle m’a dit que je tomberais enceinte dans l’année, que c’était encore moins fiable que la méthode Billings, et qu’il n’y avait que les catho intégristes et les écolo radicaux qui pratiquaient ça. Elle m’a prescrit l’anneau contraceptif contre mon gré, que je n’ai jamais utilisé! », s’insurge Marie, une danseuse de 27 years, et membre du groupe Facebook Symptothermie. « Depuis 18 mois j’utilise la symptothermie avec succès, c’est la méthode la moins prise de tête que je connaisse. Et j’emm… les gynécos qui sont contre le respect de ma féminité, de la connaissance de mon corps et de ma confiance en moi! ».

Un charity business

Les femmes libérées de la pilule qui ont craqué le code de leur fertilité représentent une minorité éclairée. Les autres subissent un intense matraquage pro-hormones mené à un niveau international par les laboratoires et leurs partenaires privés ou publics.

Bayer joue un rôle actif dans la conférence Women Deliver(9), qui réunit plus de 5 000 influenceurs, décideurs politiques, activistes, journalistes et jeunes du monde entier. « La sensibilisation aux questions de santé reproductive a toujours fait partie de l’engagement de Bayer », écrit le laboratoire, la main sur le coeur, dans un communiqué délivré le 20 May 2016 à l’occasion de la 4e édition de cette conférence(10).

Bayer est aussi à l’origine de la Journée Mondiale de la Contraception (créée en 2007). Par ce biais, le laboratoire a développé le programme des jeunes ambassadeurs, to « sensibiliser les adolescents du monde entier à la contraception ». Sous-entendu, la contraception hormonale.

Cette « éducation » de la femme par les laboratoires s’effectue avec l’aide de nombreuses organisations partenaires (fondation, ONG…) qui leur assurent une caution morale pour la mise sous contrôle hormonal de millions de femmes.

Le Sommet de Londres en 2012 sur la planification familiale, « a mobilisé les pouvoirs publics, les organismes internationaux, les organisations de la société civile, les fondations et le secteur privé pour élargir fortement l’accès à la planification familiale volontaire. Le partenariat mondial qui en a résulté, Family Planning 2020 (FP2020), a créé un élan international sur la question de l’accès aux contraceptifs », explique la fondation Bill et Melinda Gates, grand sponsor(11) de cette coalition internationale en faveur des contraceptions modernes (principalement hormonales)

Le Family planning 2020 s’intéresse précisément à 120 millions de femmes de 69 pays pauvres et soutient de nombreux projets : « L’Inde a déjà fait un grand pas en avant, en approuvant l’utilisation de contraceptifs injectables dans le système de santé publique. (…) Au Sénégal et en Ouganda, où les contraceptifs injectables sont déjà couramment utilisés, PATH explore une nouvelle option qui pourrait révolutionner l’accès à cette méthode : l’auto-injection de Sayana® Press, une seringue prête à l’emploi à usage unique contenant une dose pré-mesurée de Depo-Provera. L’objectif est que les femmes puissent l’utiliser seules à domicile », est-il expliqué sur le site du Family Planning 2020(12).

« Les pays, les donateurs et les organisations continuent à rejoindre le mouvement mondial de planification familiale (…). Les gouvernements de Madagascar, du Mali, du Népal et de la Somalie se sont associés cette année (2015, ndla), tout comme les partenaires du secteur privé que sont Bayer, Merck (connu sous le nom MSD en dehors des États-Unis et du Canada) et Pfizer, mais aussi l’organisation mondiale à but non lucratif Management Sciences for Health et la Fondation internationale pour l’accès à la contraception (International Contraceptive Access Foundation). La Fondation Bill & Melinda Gates s’est engagée à augmenter sa participation financière à la planification familiale de 25 % sur les trois prochaines années », rappelle le Family Planning 2020(13).

Une emprise mondiale

Result, between 2012 and 2015, selon un point d’étape du FP 2020, ce cercle d’acteurs et d’investisseurs « philanthropes » a réussi à inclure 24,4 millions d’utilisatrices supplémentaires dans les méthodes modernes de contraception ! Pill, IUD, stérilisation féminine, contraceptif injectable et implant figurent en tête, bien devant la stérilisation masculine, le préservatif ou le diaphragme. « C’est 10 millions de moins que l’objectif », déplore le FP 2020.

Derrière la politique de contrôle des naissances, le contrôle du corps de la femme est devenu un phénomène mondial. Le Tiers-Monde s’avère donc un marché hautement prometteur pour les laboratoires : 290,6 millions de femmes dans les 69 pays cibles de FP2020 utilisent déjà ces méthodes modernes…

Mais nul ne connaît les conséquences à long terme de cette mise sous hormones des femmes fertiles à grande échelle, les effets négatifs sur la fertilité étant tout simplement niés. Sous couvert d’éducation à la sexualité, la plupart de ces programmes sont en fait totalement dénués de démarche éducative pouvant permettre aux femmes de se réapproprier la connaissance de leur corps.

En Europe ou aux États-Unis, le corps médical estime que les femmes ne sont pas aptes à apprendre une méthode comme la symptothermie, jugée « trop compliquée », alors dans le Tiers-Monde… Cette option relève plutôt de l’utopie ! Malgré les procès qui commencent à ennuyer les laboratoires ici ou là, les hormones de synthèse ont donc encore de beaux jours devant elles, pour servir la « libération » des femmes.


NOTE HISTORIQUE

Des risques dénoncés dès 1970 par des féministes

Le premier cas, britannique, de décès des suites d’une embolie pulmonaire lié à la pilule est rapporté dans le Lancet en novembre 1961 ; dans les mois qui suivent, deux cas semblables sont rapportés aux États-Unis. De multiples études épidémiologiques sont alors entreprises, compliquées par la multiplication de spécialités aux formules changeantes. Ce sont des chercheurs britanniques qui établissent la preuve des risques de thrombose, soudaines et parfois mortelles, in 1967.

Cette publication déclenche des débats en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Au Royaume-Uni, les autorités recommandent aux médecins de renoncer à prescrire la pilule la plus dosée. Aux États-Unis, le livre The pill: an alarming report (1969), de Morton Mintz (journaliste américain qui a soulevé le scandale de la thalidomide), révèle qu’en 1960, date d’autorisation de la commercialisation de la pilule, la FDA a lancé une vaste expérimentation humaine en dehors de tout contrôle. La féministe Barbara Seaman (1935-2008), avec The Doctors’ Case Against the Pill (1970) stimule aussi le débat public sur les effets secondaires, sur le défaut d’information des femmes et ce en pleine révolution sexuelle.

Ces livres courageux provoquent en 1970 des auditions au Sénat américain. La féministe Alice Wolfson du DC’s Women Liberation interrompt les auditions aux cris de « Les femmes ne sont pas des cochons d’Inde! » and dénonce l’absence de femme parmi les personnes auditionnées. Ces auditions permettront néanmoins d’imposer aux laboratoires des notices spécifiant les risques de caillots sanguins. Since Then, l’esprit de ce féminisme axé sur la santé perdure plus mollement aujourd’hui via le National Women’s Health Network américain.


Bio de l’auteur :

Pryska Ducoeurjoly est journaliste d’investigation. In parallel, Is symptothermie consultant and co-wrote the textbooks for SymptoTherm foundation that promotes Symptothermal Method.


NOTES

1. Dans une interview par Pryska Ducoeurjoly : « La pilule, c’est comme la cigarette », sur blog.sympto.org.

2. http://avep-asso.org

3. Source : L’Est Républicain, « Pilules : trois ans après, des accidents graves surviennent encore », of 27 March 2016.

4. Frank-Herrmann,P., Heil,J., Gnoth,C. et al (2007) The effectiveness of a fertility awareness based method to avoid pregnancy in relation to a couple’s sexual behavior during the fertile time: a prospective longitudinal study. Hum.Reprod., 22, 1310-1319.

5. Compilation disponible sur sympto.org (rubrique Etudes).

6. http://tinyurl.com/cv42gsq

7. Rating of Fertility Apps for Avoiding Pregnancy, 7 July 2016 on www.factsaboutfertility.org. Voir aussi Sympto : n°1 des applis symptothermiques (étude américaine) on http://blog.sympto.org

8. Sympto, l’appli qui libère la femme au tribunal face à Swissmedic on http://blog.sympto.org

9. http://womendeliver.org/

10. « Journée mondiale de la contraception de Bayer: le programme des jeunes ambassadeurs visent à sensibiliser les adolescents du monde entier à la contraception ».

11. http://www.gatesfoundation.org/fr/What-We-Do/Global-Development/Family-Planning

12. http://progress-fr.familyplanning2020.org/page/dimensions-of-progress/choix-contraceptif

13. http://www.familyplanning2020.org/articles/11458

Related Articles

Keywords: , , , , , , ,

3 Comment “Contraception hormonale : libération ou prison?”

  1. The most detailed work on the issue at hand!

  2. Vega cyndie says:

    Thank you from the bottom of my heart. Because you use my testimony on IMPLAN. You are doing a great job to help them see a little clearer c is chemical hormone that kill us. Cyndie

  3. Priscilla Ducoeurjoly says:

    Dear reader, thank you. This is a subject of utmost concern indeed. it is not normal that contraception mass and health policies result in much bodily damage in healthy women! Say around you there's symptothermie, to get out of this hell contraceptive. Sincerely. Pryska

Leave a Reply