La mémoire de l’eau intéresse Luc Montagnier

La suite des travaux de Jacques Benveniste est sur le point de révolutionner l’art médical. On peut désormais extraire efficacement, pour chaque bactérie ou virus, une fréquence spécifique. Mieux, ces signaux perturbateurs peuvent être annulés par leur fréquence « déphasée ». Un nouvel horizon pour de nombreuses pathologies, comme le Sida ou la grippe aviaire.

DOSSIER PARU

DANS LE MAGAZINE NEXUS

JUILLET AOUT 2009

« Mémoire de l’eau, guérison à distance… La mystification recommence ». La Une de la revue « Sciences et vie » d’avril 1997 ne laissait aucune chance à la médecine alternative. Douze ans plus tard, les médias évitent toujours de faire des vagues dans ce débat houleux, même si aucun d’entre eux ne peut plus sérieusement ignorer que l’un des plus grands noms de la recherche médicale travaille sur la « mémoire de l’eau ».

Ce chercheur n’est autre que le prix Nobel 2008 de médecine. En effet, Luc Montagnier effectue, depuis 2005, de nombreuses expériences dans le domaine de la biologie numérique chère à Jacques Benveniste (1).

Le professeur Montagnier a ainsi signé en juin 2005 un accord de confidentialité avec Bruno Robert, le directeur de Vigibio (société Digibio de la famille Benveniste). Leur collaboration a permis des expériences fondamentales, en juillet 2005, sur différents micro-organismes : le mycoplasme Pirum, le VIH et la bactérie Escherichia Coli. L’équipe de Benveniste a apporté son savoir sur la collecte d’informations électromagnétiques à partir d’éléments biologiques, Luc Montagnier a amené son expérience dans la recherche, son laboratoire et ses découvertes surprenante sur des « nanoformes ».

Ces nanoformes émises par des bactéries et des virus sont capables de reconstituer l’organisme initial lorsqu’elles sont incubées avec des lymphocytes, en l’absence totale, dans la solution, de ces virus ou bactéries celles-ci ayant été totalement filtrées. L’objet de la collaboration était aussi de voir si ces nanoformes pouvaient être responsables des signatures électromagnétiques (SEM) observées par Benveniste (lire par ailleurs notre encadré sur les mycrozimas).

« Luc Montagnier s’est immédiatement montré très enthousiaste devant les résultats recueillis ensemble », raconte l’ancien associé de Jacques Benveniste, Bruno Robert, directeur de développement de Vigibio. Bruno Robert est par ailleurs détenteur du brevet qui a permis de recueillir avec plus de fiabilité les fréquences émises par les micro-organismes. Ce brevet décrit l’invention qui a permis de faire avancer des travaux de Benveniste de manière significative (2).

Cet informaticien d’origine s’est intéressé de près aux travaux du chercheur de l’Inserm, avant de s’associer avec lui en vue de développer des applications : « Dés 1999, Jacques Benveniste s’était rendu compte, et l’avait déposé sous forme de brevet, qu’un anticorps d’un micro-organisme donné, ne réagissait pas seulement au microorganisme mais également à son signal électromagnétique. Il y avait là une observation tout à fait passionnante et déterminante en immunologie, parce qu’elle permettait de comprendre que les anticorps, pour reconnaître leur cible, (on sait qu’à chaque antigène correspond à un seul type d’anticorps), se guident avant tout par ce signal électromagnétique émis par leur cible.

« Pour ma part, j’ai découvert comment extraire, dans ce bruit, les seules fréquences qui déclenchent chaque effet biologique. Cela permet de reproduire les expériences de manière plus fiable et rend plus facile leur utilisation à des fins thérapeutiques. La « biologie numérique » devient ainsi une réalité, fiable, presque mécanique, qui peut être déployée à grande échelle. On peut alors transmettre, de manière très précise, les effets biologiques par Internet ou pratiquer à distance des tests biologiques, sans se déplacer »

La « biologie numérique » devient ainsi une réalité, fiable, presque mécanique, qui peut être déployée à grande échelle.

Selon Bruno Robert, ces méthodes et outils ont permis de visualiser, de comparer, de décomposer de manière graphiques les signaux électromagnétiques, à l’origine des activités homéopathiques que constatait Jacques Benveniste. « C’est beaucoup plus facile et confortable de manipuler, étudier, transmettre des fichiers de « biologie numérique » dont on voit les différences, directement à l’écran, plutôt que de manipuler des centaines d’expériences ou de milieux biologiques, qui varient en fonction de l’heure ou du lieu de réalisation. Ce qui était pendant 15 ans, le quotidien de Jacques et pour une part la source de son discrédit scientifique et médiatique ».

Ce brevet technique est aujourd’hui contesté par Luc Montagnier, qui a déposé une version similaire, en décembre 2005, soit un mois plus tard que Bruno Robert (3). Au-delà de la dispute sur la paternité de l’invention, cette affaire judiciaire démontre l’intérêt du futur Prix Nobel pour la méthode de collecte des signaux électromagnétiques dans le cadre de ses recherches biologiques.

Si la collaboration est aujourd’hui rompue, leurs brevets racontent la même chose et sont porteurs de bonnes nouvelles pour la médecine de demain. Il est enfin possible de caractériser avec fiabilité tout virus ou bactérie par une fréquence qui lui est propre. On peut retrouver et identifier cette fréquence dans une solution hautement diluée (donc sans la présence de ce microorganisme). A partir d’une solution pondérale (le produit non dilué), on peut recréer la fréquence d’un microorganisme, conformément aux principes de l’homéopathie, c’est-à-dire en agitant le tube entre chaque dilution : « Les dilutions successives sont agitées fortement avec un vortex, pendant 15 secondes, entre chaque dilution », écrit ainsi en juin 2006 Luc Montagnier (brevet 0605599).

Par ailleurs, si un tube à essai hautement dilué et porteur d’une signature électromagnétique (SEM) se trouve placé à côté d’un second tube faiblement dilué et non porteur d’un SEM, alors il perd son signal. A condition, toutefois, qu’il s’agisse bien du même germe (et donc de la même fréquence).

Ce dernier point est fondamental et riche en application, comme le rappelle Luc Montagnier dans un autre brevet datant de juin 2006 : « Le simple voisinage d’un tube fermé contenant un échantillon d’un filtrat bactérien ou viral faiblement dilué et donc négatif en ce qui concerne l’émission de signaux électriques ou électromagnétiques inhibe les signaux produits par un échantillon plus fortement dilué du même filtrat initialement positif ». Cet effet inhibiteur peut ainsi permettre de diagnostiquer le type d’infection dont souffre un patient, même si les germes n’ont pas été identifiés.

Par exemple, un tube à essai d’une solution d’Escherichia Coli hautement dilué, émettant une fréquence (donc actif), se trouve inactivé par le plasma d’un patient faiblement dilué, à condition que ce dernier souffre d’une infection à ce même germe. Fait remarquable noté par Luc Montagnier dans ses expériences : « Un contact de 5 minutes d’une solution positive dans la main du patient, ou bien dix minutes jusqu’à une distance de 50 cm sont suffisants pour observer l’effet inhibiteur ». Il suffirait donc de tenir un tube à essai dans la main pour connaître les germes qui seraient à l’origine d’une pathologie à l’origine inconnue !

Ainsi, dans le brevet que Luc Montagnier a déposé en juin 2006, le Prix Nobel ne donne-t-il pas la solution pour savoir si un patient est atteint par le VIH d’une manière très simple ? On pourrait placer dans la main d’un patient un tube à essai contenant le virus en faible dilution et noter si la présence du sujet éteint le signal. Cela constitue-t-il une nouvelle piste dans le diagnostic du Sida ? Luc Montagnier n’évoque pas cette application mais il précise à Nexus qu’ « Il n’y a pas de relation directe entre mon projet de vaccin thérapeutique contre le SIDA et cette nouvelle technologie ». En tout cas, ces recherches ne sont pas sans rappeler la méthode Naet pour combattre les allergies (5).

Il suffirait donc de tenir un tube à essai dans la main pour connaître les germes qui seraient à l’origine d’une pathologie à l’origine inconnue.


Dans la mémoire de l’eau, c’est bien de contamination électromagnétique qu’il s’agit et non purement de « nanoformes » résiduelles post-filtration, car des tubes contenant une solution jamais mise en contact auparavant peuvent se contaminer à distance. Ces SEM pourraient provenir de structure à base d’eau, ou de la structure de l’eau ou de la structure de certaines molécules d’eau susceptibles d’être contaminées ou « informées » par une source électromagnétique.

Dès lors, une question fondamentale se pose de nouveau : une solution en haute dilution, porteuse du signal peut-elle être pathogène, en l’absence même du virus ou de la bactérie ? Si les principes de l’homéopathie sont justes, tout porte à croire que c’est le cas. En effet, si on exclut l’hypothèse de l’effet placebo, l’expérience des homéopathes montrent depuis plus de deux siècles que l’organisme a la capacité de lire les hautes dilutions ou les doses infinitésimales. De même qu’en biodynamie, on estime que le sol réagit davantage aux micro-doses, plus efficaces que les kilos d’engrais déversés dans un champ.

Ainsi, une haute dilution d’une bactérie ou d’un médicament pourrait effectivement s’avérer plus pathogène que la dose pondérale. C’est ce que démontre une récente étude sur le Roundup, un désherbant encore plus dangereux pour l’homme si hautement dilué (4). De quoi se poser des questions sur les effets biologiques de l’eau issues des nappes phréatiques ou de nos robinets et qui contiennent un grand nombre de molécules de synthèse en haute dilution (médicaments, pesticides, etc.). Une question que soulevait déjà Benveniste à l’époque avec l’affaire du sérum physiologique contaminé par une pollution électromagnétique, capable de provoquer un choc endotoxique : « Le fonctionnement des cœurs (de cobaye isolé, expérience classique en biologie, ndlr) est fortement perturbé par le sérum du laboratoire. Parfois les cœurs s’arrêtent purement et simplement de battre », écrit Benveniste dans Ma Vérité sur la « Mémoire de l’eau » (page 142, Ed. Albin Michel).

« Malheureusement, Luc Montagnier n’a pas souhaité communiquer, malgré nos demandes successives, les résultats d’infectivité des solutions hautement diluées issues de nos expériences de juillet 2005. Je ne sais donc toujours pas avec certitude si un filtrat où ne subsiste plus que la SEM est contaminant, déplore Bruno Robert. Si effectivement du sang contaminé mais filtré du HIV continue d’être séropositif et de déclencher la maladie, en absence du VIH, cela signifie que l’ennemi à combattre est moins le VIH que la trace électromagnétique qui laisse dans le sang. D’autant que les expériences que nous avons menées ont montré que la réintroduction du VIH dans le sang « éteignait » ce signal électromagnétique».

Cela pourrait aussi vouloir dire que les virus ou bactéries ne seraient pas nécessairement la cause de nos pathologies, mais qu’elle pourrait plutôt provenir d’un signal électromagnétique dans l’eau (dont notre corps est composé à 70%). Le « terrain » propre à chaque individu pourrait ainsi être déterminant avec les fréquences actives dont il est porteur ou qu’il est capable de reconnaître comme le soi ou le non soi.

Que penser également des analyses biologiques où figurent grand nombre de bactéries. Faut-il toujours penser que l’infection est liée à la présence de ces germes en grand nombre (version pasteurienne) ou bien peut envisager qu’il s’agisse d’une tentative de l’organisme d’  « éteindre » des signaux pathogènes par production de virus ou de bactéries à haute dose, soit par l’organisme lui-même (maladies endogènes) soit par opportunisme (affection exogène). Ces signaux pourraient-ils par ailleurs trouver leur origine dans les dérèglements émotionnels, nutritionnels ou environnementaux (perturbation électriques ou électromagnétique) ? Ces causes ne sont-elles pas alors premières dans la pathologie, la production de virus ou de bactérie arrivant en bout de chaîne ?

Autant de question qui relance le débat scientifique sous-jacent à propos de l’origine du Sida : « Nos recherches font de nous des intermédiaires entre le groupe de Perth, en Australie, qui attribue au stress oxydatif (radicaux libres) la chute des défenses immunitaires, et les virologues classiques qui accusent le virus d’être la cause, sans comprendre où il se loge et pourquoi il est si virulent parfois en l’absence de charge virale… », assure Bruno Robert.

« Si l’on identifie formellement sur quelles fréquences chacune de nos barrières s’active ou se désactive, il suffit qu’un signal parasite s’immisce entre l’antigène et nos anticorps pour que tout le système classique de reconnaissance parte en vrille et déclenche des réactions « anormales ». Dusse une signature électromagnétique d’un micro-organisme porter les fréquences de résonnance de chacune des principales barrières immunitaires, et c’est le système global qui tombe en panne ».

Que penser, dès lors, de l’effet des transfusions sanguines à l’époque où le sang n’était pas chauffé (on sait que les SEM disparaissent dans une solution chauffée, mais seulement à haute température). Les cas de Sida post transfusion constatés dans les années 80 pourraient-ils résulter de transmission de signaux non compatibles plutôt que du virus lui-même ?

Pour trancher le débat sur le Sida, la première expérience serait sans doute de vérifier si la fameuse souche du VIH conservée par Luc Montagnier est bien la cause du Syndrome d’immunodéficience acquise chez des cas avérés, en comparant les fréquences.

Le champ qui s’ouvre à la recherche est immense mais il est retardé par le conflit qui oppose les titulaires des brevets-clé. Même si le cancer n’est pas évoqué par les auteurs des brevets, des recherches en ce sens pourraient aboutir à des avancées notables et rapides, aussi bien en terme de dépistage, qu’en terme de diagnostic de la cause. Parmi les multiples questions qui restent en suspens : retrouve-t-on dans le sang d’un patient une signature électromagnétique spécifique pour un cancer du sein ? Cette signature est-elle commune à une famille de cancer ? Des recherches pourraient ainsi déterminer quel rôle jouent les virus dans certains cancers. Et surtout, de futurs travaux pourraient permettre d’aboutir à des solutions en matière de guérison.

En effet, il est non seulement possible d’informer une solution avec un signal électromagnétique bénéfique (ce que font déjà de nombreux systèmes pour restaurer la qualité de l’eau, comme Plocher), mais on peut aussi annuler une fréquence pathogène spécifique en lui opposant la même fréquence, amplifiée et déphasée. Ceci n’est pas sans rappeler les travaux de Roland Wehrlen sur le déphasage (lire Nexus de mai-juin).

On peut aussi annuler une fréquence pathogène spécifique en lui opposant la même fréquence, amplifiée et déphasée

Des essais d’inactivation des SEM et de l’infectivité ont été menés dans ce sens dès l’été 2005 par l’équipe de Bruno Robert et de Luc Montagnier. Aussi bien sur le M. Pirum que sur le VIH. A partir du moment où l’on est dorénavant capable d’associer à un micro-organisme, non pas un signal complexe, mais les quelques fréquences qu’il émet, il est beaucoup plus facile de le caractériser, et d’identifier sur quel « canal » il peut faire des dégâts avec son environnement (un peu comme les fréquences d’une radio). On peut ainsi plus brouiller son influence sur le milieu biologique, par exemple en lui opposant un signal en inversion de phase de même fréquence.

De même, à partir du moment où l’on est capable de caractériser des fréquences spécifiques qui déclenchent l’écroulement de chacune des barrières immunitaires (les neutrophiles, les basophiles, CD4 …..), il est beaucoup plus facile d’agir pour éviter l’exposition à ces fréquences. « C’est cette méthode de caractérisation et d’inhibition de l’activité pathogène par application d’un contre signal en inversion de phase qui fait l’objet de mes deux brevets respectifs, déposés le 15 Novembre 2005 (2) », rappelle Bruno Robert. Si tout est fréquence, il n’est pas de substance qui ne porte en elle son antidote, sa fréquence inversée.

« A partir du moment où nous aurons trouvé un signal très caractéristique dans les sangs de patients Parkinson, Alzheimer, Polyarthrite rhumatoïde, SIDA, sclérose en plaques, sclérose latérale améloide (SLA) et que ce signal est absent dans le sang de patients sains, nous aurons probablement à faire à un phénomène qui peut être en même temps la cause et le témoin (marqueur) de ces pathologies ».

En attendant ces avancées, les découvertes des successeurs de Benveniste peuvent permettre de rénover l’homéopathie puisqu’il est désormais facile de repérer les fréquences qui apparaissent ou disparaissent, dans la signature électromagnétique de chacune des dilutions d’un produit homéopathique. En effet, « si l’on prend la signature magnétique de chacune des dilutions d’une molécule, de sa dose pondérale à 200 CH, on verra alternativement apparaître certaines fréquences, responsables des effets constatés sur leur cible biologique ou leur contraire. C’est typiquement ce que l’on observe, sous forme de « sinusoïde amortie », en homéopathie. Selon le degré de dilution, nous avons l’effet ou son contraire (homéo veut dire en grec « semblable » ». Il devient alors possible de contrôler l’efficacité d’une dilution, mais aussi son action en faveur ou non de tel effet.

N’en déplaise aux détracteurs de la médecine homéopathique, non seulement la mémoire de l’eau refait surface, mais elle pourrait bien constituer la pierre angulaire de la médecine de demain. Au cimetière du Père Lachaise à Paris, la tombe du professeur Samuel Hahnemann (1755-1843), mérite bien un petit coup de balai.

NOTES

  1. Médecin et immunologiste français, connu du grand public pour avoir publié en 1988 des travaux de recherche sur la mémoire de l’eau donnant naissance à ce qui a été appelé l’« affaire Benveniste » et mena à son éviction de l’INSERM en 1995. Jacques Benveniste est décédé en octobre 2004.
  2. « Procédé de caractérisation d’un élément biochimique présentant une activité biologique, par analyse des signaux électromagnétiques de basses fréquences », brevet français 0511582, publié à l’international le 28 juin 2007 sous le numéro WO 2007/071855. Ce brevet a été couplé avec un autre : « Utilisation soit directement, soit après modification, du signal électromagnétique émis par un milieu biologique dilué et filtré, aux fins d’inhibition ou de modification substantielle dudit signal, par exposition, à l’aide d’un solénoïde, dudit milieu au dit signal électromagnétique amplifié, brevet 0511582, publié internationalement le 28 juin 2007, sous le numéro WO 2007/071856.
  3. « J’ai assigné Bruno Robert devant les tribunaux pour «dépôt frauduleux» parce que j’estime que le texte du brevet qu’il a déposé en son nom seul, sans m’en avertir, est la copie conforme du texte rédigé par moi-même et résultant de mes propres travaux de recherche que je mène depuis 8 ans sur tout l’aspect biologique du Projet », déclare à Nexus, Luc Montagnier. Le jugement, rendu cet été, est mi-figue mi-raisin, aucun des deux ne l’emportant vraiment. Mais Bruno Robert conserve la propriété de ses brevets.
  4. On connait l’efficacité du Roundup, fabriqué par la multinationale américaine Monsanto, sur les mauvaises herbes. On se doute moins qu’il tue aussi les cellules humaines en haute dilution… C’est pourtant ce que viennent de confirmer Nora Bénachour et Gilles-Eric Séralini, de l’université de Caen : « Nous avons travaillé sur des cellules de nouveau nés avec des doses de produits 100 000 fois inférieures à celles avec lesquelles le jardinier lambda est en contact. Les Roundup programment la mort des cellules en quelques heures », a déclaré le professeur de biologie moléculaire auteur d’une étude financée par la Fondation de France et mise en ligne, fin décembre 2008, par la revue Chemical Research in toxicology. Les chercheurs ont évalué la toxicité de quatre formulations différentes du Roundup (voir le schéma p. 68) sur trois types cellulaires humains : des cellules embryonnaires, placentaires et issues de sang de cordon ombilical.
  5. Le praticien place dans la main du patient une fiole contenant de l’eau puissamment informée par le laboratoire Naet Europe, eau contenant la signature énergétique d’une substance détecté par le test kinésiologique, en vue de la reprogrammation de l’organisme. Ce n’est pas, dans ce cas, le patient qui éteint le signal contenu dans un tube, mais une fiole contenant l’équivalent d’une dose pondérale qui éteint la réaction allergique chronique de l’organisme.

Les précisions du Prix Nobel

Nexus :  Les recherches que vous menez démontre-t-elle l’efficacité de l’homéopathie ?

Luc Montagnier : Le brevet que j’ai déposé en décembre 2005 s’inscrit dans une continuité : celle – antérieure – des travaux de Jacques Benveniste, et celle – postérieure – que je suis en train de développer. Il s’agit d’un maillon dans une chaine et ce n’est pas le plus important. Je crois qu’il est trop tôt pour prévoir toutes les applications médicales de cette technologie. Il est aussi trop tôt pour dire qu’elle justifie l’homéopathie. Mon approche est d’avancer pas à pas et toujours de respecter la rigueur scientifique : l’avantage de mes systèmes est qu’ils fonctionnent toujours dans toutes les conditions et sont donc tout-à-fait reproductibles.

Après vingt cinq années de recherches sur le SIDA, êtes vous toujours convaincu que le VIH est l’agent causal direct du SIDA ?

Il n’y a aucun doute que le VIH est la cause de la transmission du SIDA. La meilleure preuve est que la trithérapie anti VIH a sauvé de la mort des millions de patients.

Pour vous, quelle est la différence entre les nano formes filtrantes et ce que l’équipe de Jacques Benveniste appelait à l’époque des SEM (Signatures électromagnétiques) ?

Nous avons montré – et publié –que la production des SEM est liée à des nanostructures relativement stables, constituées à partir de molécule d’eau : des physiciens nous aident à élaborer des modèles théoriques à partir de ces résultats.

Les résultats d’infectivité (en haute dilution) étaient-ils tous négatifs comme vous l’avez déclaré à l’équipe de Jacques Benveniste ?

Contrairement à ce que déclaré maintes fois M. Robert, ces expériences de filtration étaient négatives ou ininterprétables.

NOTE DE NEXUS. Luc Montagnier n’a pas souhaité répondre aux questions suivantes : Pourquoi avez-vous conservé de par vers vous les résultats d’infectivité des travaux sur les hautes dilutions de filtrats viraux que vous avez menés avec l’équipe de Jacques BENVENISTE en Juillet 2005 ? La signature électromagnétique du VIH, telle que vous l’avez évoquée à Lugano en 2007, a-t-elle un effet infectieux ? Avez-vous tenté d’utiliser des filtres encore plus petits que ceux de 10 nanomètres, pour voir si ces « nanoformes » étaient encore présentes après filtration ?

Ces ondes environnantes qui ont discrédité Benveniste

« Dans ses expériences parfois difficilement reproductible, Jacques ne prenait pas suffisamment en compte l’influence des ondes électromagnétiques environnantes, notamment celles émises par la téléphonie mobile, et les réseaux sans fil en milieu urbain, sur ses expériences, témoigne Bruno Robert. A l’époque (de 1988 à 2003) on niait totalement l’effet des ondes sur la santé. Maintenant on commence à comprendre le danger qu’elles représentent. En fait, elles sont dangereuses car elles perturbent presque systématiquement la « signalisation cellulaire », c’est-à-dire la communication entre les cellules ».

Bruno Robert avait plusieurs fois évoqué ce problème devant Benveniste qui déplorait que ses expériences de 1988 à 2004 se passaient de moins en moins bien. « Au cours de cette période, de nombreuses antennes relais, avaient été installées en face de son propre labo, bien visibles depuis ses fenêtres.

« Et c’était pour moi un impératif et le point de départ de ma propre méthode. Il fallait impérativement procéder de manière « différentielle » c’est-à-dire procéder par différence entre le signal actif et le signal de contrôle, qui comme le premier, subissait pleinement la pollution électromagnétique ambiante.

« J’ai donc développé un capteur différentiel, qui se présente sous la forme d’un double capteur, un capteur que l’on colle sur le milieu à enregistrer (le tube à essai par exemple) et un autre sur la table de travail. J’ai utilisé les deux canaux (droit / gauche) des logiciels d’enregistrement du son, pour enregistrer, au même moment le signal actif ET le signal contrôle. A charge pour le logiciel BioDecoder, que j’avais fait développer par mon équipe informatique, de procéder à la soustraction du signal actif par le signal contrôle, ce qui, après une transformée de fourrier, fait immédiatement apparaître les fréquences qui peuvent être responsables, à elles seules, de l’effet biologique constaté ».

Luc Montagnier : « Benveniste avait raison »

L’engagement du prix Nobel 2008 en faveur des travaux de Benveniste restera dans les annales de la science, même si les médias rechignent encore à ce saisir du sujet. Ce scoop jette un lourd discrédit non seulement sur les campagnes médiatiques et scientifiques contre Benveniste, mais également sur le dogme pasteurien sur lequel repose la quasi-totalité de la médecine conventionnelle, dite allopathique (voir aussi notre encadré sur Béchamp et ses mycrozimas).

« Les travaux de mon collègue Jacques Benveniste, que j’ai bien connu (…) sont apparus très révolutionnaires à l’époque pour beaucoup de scientifiques. On l’a accusé d’avoir triché, ce qui est absolument faux. Je pense qu’il n’a jamais triché mais qu’il s’est aventuré dans un terrain très difficile. C’est un terrain qui fait le pont entre la biologie et la physique et qui est basé sur le fait que les molécules et les atomes ont des vibrations. Elles ne sont pas que de la matière mais aussi des ondes. Je pense qu’on reconnaîtra, finalement, que Benveniste avait raison ». Tels sont les propos de Luc Montagnier le 27 octobre 2007, devant une caméra italienne, en marge de la conférence où il rendu hommage à Benveniste, à Lugano (Suisse)(1).

Et d’ajouter : « Le problème principal des expériences de Benveniste était leur reproductibilité. C’est encore le cas actuellement, par qu’il y a beaucoup de facteurs qui interviennent (…). Mais ce doute sera levé un jour, parce que c’est de la science. Ce n’est pas de la magie (…) Il y a un écueil en science, qui est de dire « ce que je ne comprends pas n’existe pas ». Et ça, c’est la réaction de beaucoup scientifiques vis-à-vis de l’homéopathie (…). Ils disent que ce n’est pas possible qu’il y ait un effet biologique ou pharmacologique sans molécule. Or, ce n’est pas vrai. Ceci est fait dans l’eau, qui est faite de molécules. Et certains physiciens nous disent que l’eau a une structure extrêmement compliquée. Ce n’est pas du tout quelque chose d’homogène (…). Je ne dis pas que je soutiens l’homéopathie, mais je dis que l’on peut expliquer certains effets de l’homéopathie par l’effet sur les molécules d’eau

« Nous sommes dans la biologie digitale, la biologie numérique. Les problèmes que Benveniste avait approchés à l’époque, on peut les résoudre maintenant. Encore faut-il le vouloir. Ce qui n’est pas évident. Nombre de biologistes ne veulent rien reconnaître à la physique. L’idée de Benveniste, que nous poursuivons, c’est que les atomes peuvent s’échanger des signaux. Un peu comme nous on le fait avec les téléphones portables. La nature l’a fait avant nous ». L’Académie des Sciences et les gardiens du dogme pasteurien apprécieront !

  1. Source : deux vidéos où Luc Montagnier s’exprime sur J. Benveniste, http://www.colombre.it/montagnier

Des mycrozimas de Béchamp aux nanoformes de Montagnier

On doit à Pasteur (1822-1895) l’idée monomorphisme : une bactérie ou un virus reste toujours dans sa forme et c’est ce microorganisme qui infecte, de l’extérieur, l’organisme. Tel est le fondement de la médecine occidentale actuelle. Or, les récentes avancées effectuées dans le sillage des travaux de Benveniste pourraient réhabiliter les théories du microbiologiste Antoine Béchamp (1816-1908), grand rival de Pasteur.

Ce dernier a découvert que toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre après la mort de la cellule dont elles proviennent. Béchamp appela ces petits éléments autonomes, des « mycrozimas ».

Dans son sillage, Enderlein (1872-1968), va aussi défendre l’hypothèse de l’adaptabilité du monde bactérien aux conditions du milieu intérieur (pléomorphisme). Sa théorie énonce que les micro-organismes peuvent passer par plusieurs stades différents dans leur développement, en fonction du milieu. Les composants de la cellule pourraient ainsi former des micro-organismes indépendants, et que de nombreuses formes décrites ne sont que l’expression figée de la mutabilité d’une seule espèce.

La conception d’Enderlein a su trouver des applications concrètes avec les « remèdes isopathiques », mais elle gagnerait à trouver un nouvel éclairage au regard des récentes découvertes de Luc Montagnier et Bruno Robert.

Pour Enderlein, de minuscules éléments biologiques, vivants et immortels, appelés « protites » (les mycrozimas de Béchamp), vivent dans la cellule et font partie intégrante de toute matière vivante. Tout humain est porteur de cet « Endobionte » (ou « symbionte ») et loge les stades primitifs de celui-ci dans ses humeurs (plasma et autres fluides organiques) et ses cellules (érythrocytes et leucocytes) durant toute sa vie.

Selon Enderlein, ces micro-organismes, ont une taille de 0,01 micron et peuvent se voir grâce à un microscope à fond noir sous la forme d’un minuscule point, et grâce à un microscope à contraste de phase, sous la forme d’un globe de la grosseur d’une tête d’épingle. Sur un terrain normal et sain, ils vivent en harmonie avec les cellules et collaborent avec elles dans leurs fonctions physiologiques.

Lorsque les conditions physico-chimiques, bio-électroniques, et micro circulatoires du milieu intérieur se dégradent, ils évoluent vers des stades de développement plus avancés de leur cycle, se rapprochent du stade microbien, deviennent pathogènes, et peuvent alors être responsables de maladies. Ainsi, au stade de la forme « Basite », il peut se développer un cycle secondaire ou annexe, amenant les micro-organismes à se développer sous forme de bactéries et de champignons qui entrent à ce moment dans la forme « pasteurienne » et peuvent se transmettre et devenir contagieux.

Pour Enderlein, seul le milieu du patient reste responsable de la constitution de maladies virales, dégénératives ou bactériennes (comme le soutient Béchamp et tout le courant naturopathique, « le microbe n’est rien, le terrain est tout »). Il serait important, au regard des découvertes sur les signaux électromagnétiques, de porter à nouveau les protites d’Enderlein sous un microscope. Ce que Luc Montagnier décrit comme des nanoformes ne correspond-il pas en réalité à mycrozimas de Béchamp ?

Dans quelle mesure les différentes formes d’évolution des protites ne peuvent-elles pas être inversées par des signaux électromagnétiques ? Si tel était le cas, ce serait la porte ouverte sur des remèdes de terrain basé sur les fréquences, capable d’endiguer le développement de nombreuses pathologies.

Source : www.ateliersante.ch et www.sanum.ch

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Un commentaire sur “La mémoire de l’eau intéresse Luc Montagnier”

  1. miska dit :

    Pas loin de la vérité.
    on brûle…

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