« La science est absente de la médecine des vaccins ! »

« Il n’y a pas véritables essais cliniques sur l’efficacité des vaccins »

Propos recueillis par Pryska Ducoeurjoly pour Néo Santé n°89, 30 avril 2019

Médecin praticien, expert international en cardiologie et nutrition et chercheur au CNRS (épidémiologie et physiologie), Michel de Lorgeril s’est distingué pour ses travaux sur le régime méditerranéen (Etude de Lyon) et la prévention des maladies cardiovasculaires. Depuis 2005, il s’est fait connaître en tant que lanceur d’alerte sur les médicaments anticholestérol, les statines (Néo Santé n°51 décembre 2015 et n°15 septembre 2012).  Il a cofondé l’Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (l’Aimsib[1]). Il s’intéresse aujourd’hui à la vaccinologie, avec une collection d’ouvrages dont le but est de décrire l’état de nos connaissances scientifiques et médicales sur la vaccination. Les deux premiers livres sont sortis dernièrement (lien vers la collection).
Le constat est accablant concernant la sécurité des vaccins.

Pour cette ITW je me suis appuyée sur les deux premiers ouvrages :
Livre 1. Introduction générale à la médecine des vaccins. 2018
Livres 2. Analyse scientifique de la toxicité des vaccins. 2018
Édition chariot d’or. La suite de cette collection est sortie en 2019 et 2020 et analyse les vaccins au cas par cas.

Pourquoi cette série d’ouvrages sur la vaccinologie ?

Michel de Lorgeril. C’est un problème de médecine générale. Tous les médecins sont potentiellement intéressés par cette question ! Or le niveau de connaissance est très faible puisqu’il n’y a pas réellement de cours sur la vaccinologie dans les études de médecine, du moins pas à un niveau scientifique satisfaisant. Vous avez bien sûr des approches dans certaines spécialités mais le niveau d’éducation des médecins reste médiocre.

En tant que chercheur, j’ai beaucoup travaillé sur le système immunitaire dans le cadre de mes recherches (et publications) sur la transplantation cardiaque. L’immunologie est un sujet complexe, qui reste mal connu des praticiens.  La parution de ces nouveaux ouvrages sur la vaccination est là pour faciliter l’accès aux familles et à leurs médecins à des connaissances scientifiques.

Pour la petite histoire, j’ai été longtemps sceptique comme épidémiologiste et physiologiste au CNRS, mais sans m’engager, et puis il y eût différentes affaires  notamment celle du H1N1. Enfin j’ai rencontré Michel Georget (décédé cette année), dans le cadre d’une conférence. Interpellé par ses propos, j’ai lu ses ouvrages sur la vaccination. J’ai tout de suite vérifié et compris l’ampleur du problème de l’efficacité et de la toxicité des vaccins. Je ne pouvais traiter de ce sujet en un seul livre.

Les médias ne cessent de brandir des études démontrant l’efficacité et l’innocuité des vaccins… Les dernières en date, sur le vaccin contre le papillomavirus, par la collaboration Cochrane (2018), et à propos du ROR, par une autre équipe sponsorisée par le ministère de la santé danois (2019). Que pensez-vous de ces études ?

Ce sont des prototypes de mauvaise science. Cette étude sur le ROR n’est pas un essai clinique. C’est typiquement une fake news de la part de gens très embêtés parce que le ROR pose problème. Un scientifique sérieux ne peut pas se baser sur des études d’observation épidémiologique aux biais multiples, qui n’apportent rien de solide permettant à des professionnels de santé de prendre des décisions.

Il y a des principes de base, exigés des autorités de santé, quand on introduit un nouveau produit sur le marché. Les vaccins sont des produits de santé. Leur efficacité devrait être testée selon les méthodes généralement acceptées qui, même si elles ne sont pas parfaites, sont absolument exigées. Seules les études cliniques en double aveugle randomisées peuvent démontrer contre placebo que c’est efficace ou pas. Or sur les vaccins vous n’avez rien de cela !

Quant à la méta-analyse de la collaboration Cochrane à laquelle vous vous référez, elle a été au cœur d’un grave conflit interne dans un contexte de perte d’indépendance. Cette réputée institution était jusqu’alors exempte de conflits d’intérêt. Ce n’est plus le cas. Sa dernière méta-analyse sur le papillomavirus est à mettre aux oubliettes car la copie a été dictée par ses nouveaux sponsors privés.

Pourquoi le dossier vaccin est-il si controversé d’un point de vue scientifique ?

La controverse est surtout idéologique, à cause justement d’un déficit scientifique. Pour tester un produit de santé, il faut faire des essais cliniques. Pour cela, il faut une population à risque. Or pour des maladies comme diphtérie, tétanos, polio par exemple, vous n’avez plus de malades. Vous ne pouvez pas faire d’essais cliniques. Ainsi, pour la majorité des vaccins, vous ne pouvez pas répondre à la question de l’efficacité. C’est bien différent avec d’autres médicaments, par exemple contre l’infarctus (qui fait tout de même 150 000 morts par an en France) où l’on peut recruter une population à risque et tester le médicament.

Il y a pourtant des pathologies existantes, comme la grippe saisonnière, qui pourraient faire l’objet d’essai clinique. Il est curieux que les autorités sanitaires ne les exigent pas et que l’industrie ne les produise pas pour ainsi couper court à toute controverse. L’explication est évidente : ils savent que ces essais seraient soit négatifs soit peu enthousiasmants et ces résultats seraient contre-productifs pour le business des vaccins. Alors, on ne fait rien avec des prétextes stupides. La science est absente de la médecine des vaccins !

Il n’y a donc pas véritables essais cliniques sur l’efficacité des vaccins ? Cela ne paraît pas croyable…

Cela tient à l’historique des vaccins et des maladies. Quand les premiers vaccins modernes ont été introduits dans la seconde moitié du XXe siècle, la médecine scientifique n’avait pas encore atteint un niveau de maturité suffisant pour imposer ses méthodologies, notamment l’essai clinique avec tirage au sort et double aveugle. On a bien sûr des données scientifiques anciennes (mais faibles), basées sur la notion de concordance épidémiologique. Mais cela ne concerne pas des vaccins donnés à un bébé de deux mois. Ce qui est catastrophique, c’est qu’on ne connaît finalement rien de l’effet de la vaccination sur les nourrissons à l’immunité fragile et au système nerveux immature.

La moindre des choses serait de respecter le souhait des familles de ne pas prendre de risques avec leur bébés. On injecte tout de même à l’âge de deux mois six vaccins dans une seule seringue plus une seringue anti-pneumocoque contenant de multiples antigènes, plus des réinjections à 4 mois et 11 mois plus des rappels à 6 ans et 11 ans.

Un bébé ne peut pas se plaindre. Il peut présenter des symptômes typiques d’un bébé malade mais la pharmacovigilance ne sera pas alertée par le pédiatre. Quant à la prescription de paracétamol avec la vaccination, prescription quasi-systématique, elle dissimule tout simplement les effets secondaires.  Plus grave, plusieurs groupes de pédiatres américains ont alerté à propos du rôle possible du paracétamol dans l’actuelle épidémie d’autisme.

Outre le problème de l’évaluation de l’efficacité des vaccins, que penser de leur innocuité ? Comment est-elle scientifiquement garantie ?

Tester scientifiquement l’innocuité d’un vaccin ou un adjuvant [c’est-à-dire démontrer une relation de causalité entre un vaccin et un effet indésirable grâce à un essai clinique], n’est pas possible sur des humains, encore moins chez des bébés pour des raisons éthiques. C’est interdit pas la loi Huriet de 1988. Pour conduire une expérience humaine, il faut forcément que les personnes puissent en retirer un bénéfice.  On peut évidemment tester des adjuvants sur des rats mais extrapoler les résultats aux bébés de deux mois est médicalement et scientifiquement stupide.

Autre difficulté, la majorité des gens a été exposée aux adjuvants et aux antigènes vaccinaux. Il est donc devenu impossible de mettre en évidence la nocivité de l’un deux en prenant pour témoin un échantillon de la population générale qui en serait totalement indemne… Trouver des non vaccinés absolus pour les comparer avec les vaccinés, c’est difficile voire impossible car ils sont peu nombreux, surtout dans un contexte d’obligation vaccinale. Par exemple, pour démontrer le rôle des vaccins sur l’épouvantable épidémie d’autisme qui accable les populations hautement vaccinées, il faut comparer une population de vaccinés avec des non-vaccinés n’ayant reçu aucune des substances suspectes, parmi lesquelles on compte (en simplifiant) le mercure, l’aluminium et les antigènes présents dans le vaccin contre la rougeole, sans compter le paracétamol.

Sur les deux dernières décennies, le nombre de bébés n’ayant reçu aucun de ces produits suspects est très faible et il est possible que ces bébés n’aient pas reçu ces produits pour des raisons médicales. Dit autrement, vous n’avez pas de groupe témoin ! Il est donc presque impossible de tester scientifiquement l’hypothèse « vaccin/Autisme ». J’ai écrit presque parce des populations totalement indemnes susceptibles de servir de population-témoin existent. Par exemple, les Amish aux USA où la vaccination est très peu pratiquée depuis toujours ; et l’épidémie d’autisme est presque absente dans cette population.

Peut-on au moins repérer les effets indésirables des vaccins sur le long terme ?

La science médicale en est incapable. On doit se cantonner à  l’épidémiologie d’observation. Mais c’est une science faible pour établir un lien de causalité. Si en plus les personnes chargées d’alerter n’ont pas intérêt à le faire, c’est à dire les industriels et les vaccinateurs, le scientifique est complètement démuni.

Malgré tout, une forte concordance, une relation temporelle et une plausibilité biologique peuvent permettre d’avoir un ensemble d’éléments convaincants.

Vous nous dites en substance que la science vaccinale est un colosse aux pieds d’argile…

À ce jour, aucun des 11 vaccins obligatoires au 1er janvier 2018 n’a été testé dans des conditions techniques acceptables selon les procédures exigées de nos jours. Nous sommes en dehors des principes fondamentaux de la médecine moderne.

Pourtant, les autorités sanitaires ont l’air très sûr d’elles !

Selon certains experts vaccinalistes, l’efficacité des vaccins ne serait pas discutable et reposerait sur des études cliniques certes anciennes, mais acceptables techniquement. C’est un point de vue discutable. Une analyse objective des résultats des anciennes études laisse perplexe un scientifique sérieux. Au mieux, ces études ne permettent de conclure en rien sur l’efficacité des vaccins.

Selon l’OMS, l’efficacité des vaccins serait « un peu » démontrée grâce à des données épidémiologiques dites d’observation. Or c’est justement pour échapper aux caprices du hasard et aux faiblesses de l’épidémiologie d’observation que les essais cliniques ont été imposés. S’appuyer sur une simple concordance pour affirmer l’efficacité d’un traitement est une évidente régression, surtout pour légitimer des campagnes de vaccination massive chez les bébés…

Le code de santé publique exige des médecins des connaissances sans cesse actualisées. On ne peut pas défendre une pratique médicale sous prétexte qu’elle se pratique depuis 50 ou 100 ans.

On découvre qu’il n’y a pas de vrai placebo dans les études des labos. Pourquoi ?

La bonne science médicale veut que l’on fasse de vraies études contre placebo lorsqu’on lance un produit sur le marché. Pour une raison inconnue, la vaccinologie échappe à cette obligation. Ses placebos sont composés d’aluminium ou encore d’un autre vaccin.

Mais en cherchant bien, on peut trouver quelques études contre vrai placebo. C’est très rare et je n’ai trouvé qu’une seule étude bien conduite comparant des seringues vaccinales avec et sans adjuvant. Cette  étude[2] a été réalisée en Chine lors de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009 sur un échantillon significatif (12 691 participants), avec tirage au sort et en double aveugle. Il apparaît évident que la présence d’alu dans la seringue augmente considérablement la fréquence des effets adverses, ce que les chercheurs Chinois se gardent d’ailleurs de souligner… Ces études ne sont certes pas définitives, mais leurs conditions sont quasi parfaites.

Cette étude chinoise apporterait donc la preuve de la nocivité de l’aluminium ?

Il faut bien analyser les tableaux, comme je l’ai fait dans mon Livre 2 sur la toxicité des vaccins. Le placebo (pas d’antigène, pas d’alu) se situe à 15,8 % d’effets indésirables (tous confondus). Que se passe-t-il dans les groupes recevant un antigène avec ou sans adjuvant ? La fréquence des effets adverses monte jusqu’à 40,9 % avec la plus forte dose d’antigènes (30μg) contre 26,6 % sans alu à dose d’antigène comparable. Pour la plus petite dose d’antigène (7,5μg), les effets secondaires sont de 27,9 % avec alu contre 10,3 % sans alu, donc un triplement de l’incidence des complications. Le principe de précaution devrait s’imposer.

Les vaccinés sont-ils en meilleure santé que les non-vaccinés ?

On revient à la question précédente sur « vaccin et autisme ». Il nous faudrait un groupe témoin identique au groupe vacciné et obtenu par tirage au sort. Le scientifique des pays développés ne peut pas produire de telles études pour des raisons éthiques ou de « perte de chance ». Il doit donc se résigner à consulter les registres rétroactivement pour comparer les enfants vaccinés avec les non-vaccinés. Ce qui est devenu quasi impossible car tout le monde est vacciné. Il en va tout autrement en Afrique.

Des programmes de vaccination financés par l’OMS, l’Unicef ou des fondations ont été mis en place depuis la seconde moitié du XXe siècle surtout. Des villages entiers sont bien vaccinés tandis que dans les mêmes zones, des villages très semblables aux autres, ne le sont pas. Cette opportunité de comparer l’état de santé des populations, notamment enfantines, a été mise à profit par des équipes commissionnées par l’OMS. Ainsi, une prestigieuse équipe danoise a publié 5 articles dirigés par un professeur pourtant très favorable aux vaccinations multiples en Afrique. Peter Aaby  rapporte des résultats catastrophiques concernant l’effet de la vaccination DTP–Coqueluche. La mortalité infantile est deux à 10 fois supérieure (selon les études) chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés. C’est d’autant plus surprenant que le groupe de vaccinés avait un meilleur état nutritionnel ! Ces données indiquent clairement que ce vaccin est potentiellement toxique, du moins auprès de ce type de population.

Comme mentionné par les auteurs, leurs résultats ne peuvent être attribués au hasard, car leurs travaux ont commencé en 1981 et plusieurs études successives ont été conduites. Le titre de la dernière étude 2018 « Evidence of increase in mortality after the introduction of Diphtheria-Tetanus-Pertussis Vaccine to children aged 6-35 months in Guinea-Bissau : a time for reflection »[3] laisse peu de doute. Malgré la persistance des résultats négatifs, les programmes de vaccination ne sont toujours pas interrompus à l’heure actuelle…

« Les anti-vaccins sont criminels », titrait dernièrement L’Express[4] sous la plume de Laurent Alexandre, chirurgien et fondateur de doctissimo.fr. Est-ce vraiment le cas ?

Il y a un pénible brouhaha médiatique. Beaucoup de supposés experts, en raison d’un titre hospitalier, d’une position administrative ou académique, s’avèrent bien peu experts. Tout cela est très idéologique, absolument pas scientifique.

Ceux qui crient aux fake news sont souvent les premiers pourvoyeurs d’intox. A l’heure actuelle, le débat pro/anti-vaccins est très décentré, avec une agressivité grossière des institutions et des provaccinalistes à l’encontre des supposés anti-vaccins qui soulèvent de légitimes questions et restent, majoritairement, très prudents.

Les vaccins peuvent-ils aggraver certaines maladies ?

C’est possible, mais cela ne serait pas forcément dû aux adjuvants, plutôt aux antigènes du vaccin. Comme je l’ai découvert au fil de la rédaction de mes livres, la toxicité des vaccins est loin, très loin, de se résumer à la seule question des adjuvants !

Le concept des anticorps facilitateurs et de l’immunité partielle (une immunité contre seulement l’un des virus d’une même famille) est une découverte fondamentale. Connue sous le nom de théorie de Halstead, elle pourrait expliquer pourquoi la vaccination peut augmenter le risque de maladie ou sa sévérité plutôt que l’inverse.

Dans le cas du papillomavirus, il n’est pas impossible qu’après une première exposition à un certain virus (avec production d’anticorps facilitateurs), une exposition ultérieure à un autre papillomavirus puisse faire flamber la pathologie cancéreuse du col de l’utérus. Si ce mécanisme était vérifié, le vaccin anti-papillomavirus pourrait être l’équivalent d’une première exposition (une primo-infection avec production d’anticorps facilitateurs). Dès lors l’exposition ultérieure naturelle à un autre papillomavirus pourrait provoquer le cancer ou augmenter la probabilité d’un cancer invasif. Les données d’observation dévoilées par le dernier livre des cancérologues Nicole et Gérard Delépine[5] montre une hausse des cancers de l’utérus invasifs chez les vaccinées… Le Principe de précaution devrait s’imposer ; mais les lois du business en décident autrement.

Une autre maladie susceptible d’être aggravée par la vaccination est la dengue, où la primo-infection joue aussi un rôle important[6]. L’alerte est venue des Philippines en 2017 pendant une campagne vaccinale. L’état philippin soupçonne que les décès de quatorze personnes soient liés à l’injection du Dengvaxia. Il a engagé des poursuites contre Sanofi en 2018.

Je m’interroge aussi sur le vaccin contre la grippe. On a observé des grippes malignes, parfois fatales, chez les sujets vaccinés. La vaccination antigrippale aurait-elle pu entraîner la production d’anticorps facilitateurs responsables de la sévérité de la grippe de ces vaccinés ? Malheureusement, rien n’est fait pour clarifier cette question. 

Les non-vaccinés sont considérés comme des vecteurs de maladies et fustigés pour cela. Ils ne seraient pas « altruistes ». Que penser de l’injonction morale à l’injection vaccinale ?

Prétendre que la vaccination est « altruiste » parce qu’elle empêche la circulation des virus est un raccourci simpliste erroné.  Le vaccin antitétanique n’est pas altruiste ! La vaccination antitétanique repose sur la production d’anticorps dirigés contre la toxine sécrétée par la bactérie et non contre la bactérie elle-même. Ces anticorps n’ont aucun effet sur la circulation de la bactérie dont les réservoirs sont des sols contaminés par des déjections animales.

Le vaccin contre la diphtérie est aussi dirigé contre la toxine et pas contre l’agent pathogène dont la survie n’est en rien altérée par le vaccin. On peut donc être vacciné et disséminateur. Quant au vaccin contre la polio, actuellement administré sous la forme injectable, il n’est pas altruiste non plus ; contrairement au vaccin oral qui a été abandonné. Bref, contrairement aux affirmations d’autorités incompétentes, la majorité des vaccins obligatoires depuis janvier 2018 n’est une vaccination altruiste qui pourrait protéger les non-vaccinés.

Quand nous étudions au cas par cas les vaccins dits altruistes, contre la rubéole[7] par exemple, on s’aperçoit que cet argument est plutôt fragile : il peut s’avérer préférable que les jeunes femmes acquièrent une immunité naturelle dans l’enfance, par contact avec le virus sauvage plutôt que par la vaccination du ROR, car cette immunité est plus solide et durable pour garantir la santé de leur futur bébé.

Si cette notion de vaccins altruistes justifiaient vraiment les obligations, pourquoi rendre obligatoire les vaccins  « égoïstes » ? Cela traduit à nouveau l’irrationnel de la politique vaccinale actuelle.

Que pensez-vous de l’obligation vaccinale mise en place en janvier 2018 en France pour 11 vaccins ?

Toute médecine systématique et obligatoire est une médecine archaïque en 2019. Les défenseurs d’une couverture vaccinale optimale semblent croire qu’une population vaccinée à 95 % est protégée à 95 %. Ce raisonnement est complètement faux. La réponse du système immunitaire est très variable d’un sujet à l’autre. De plus on assiste ici et là à des recrudescences de maladies infectieuses dans les populations hautement vaccinées. Le meilleur exemple actuellement de cette faillite de la vaccination est celui de la coqueluche. On observe des flambées de coqueluche dans des populations vaccinées à 95 ou 98%.

Imposer une médication de force à des bien portants, me paraît aller à l’encontre de la déontologie médicale et du droit des patients. Surtout si les obligations s’accompagnent d’un train de mesures difficilement acceptables, comme priver les familles des services sociaux (crèches, écoles, allocations…) pour lesquels elles cotisent. De cette violence étatique naît une résistance qui ne fera que croître au fur et à mesure que chacun en comprendra la portée.


[1]     aimsib.org. Cette structrure organise le 8 juin 2019 une journée de travail sur la médecine des vaccins.

[2]             Safety and immunogenicity of 2009 pandemic infl uenza A H1N1 vaccines in China: a multicentre, double-blind, randomised, placebo-controlled trial. Xiao-Feng Liang et al. The Lancet, mai 2010.

[3]             Frontier in Public Health, mars 2018.

[4]             Les anti-vaccins sont criminels, le 19/03/2019.

[5]             Hystérie vaccinale, vaccin Gardasil et cancer : un paradoxe, Fauves, 2018. Voir Néo Santé Avril 2019.

[6]             Pathogenesis of Dengue: Dawn of a New Era, Halstead SB, F1000Res. 2015

[7]             La rubéole est une maladie généralement bénigne qui touche essentiellement les enfants mais qui peut provoquer de graves malformations congénitales lorsque les femmes sont infectées au début de leur grossesse.

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