Pryska Ducoeurjoly
Une enquête sur les faiblesses du diagnostic du VIH et les dérives du suivi médical de la séropositivité. Après des recherches sur le web et mûre réflexion, certains séropositif ont arrêté la trithérapie. Leur état de santé ne s’est pas forcément dégradé ! Ce phénomène est qualifié de marginal par les spécialistes du VIH. Mais ces cas sont-ils vraiment des exceptions ?
Spécialiste des rétrovirus, le Dr Etienne de Harven, connu pour ses positions dissidentes sur le sida réagit à la publication du « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux ». Selon lui, rien ne permet d’affirmer que la molécule AZT, préconisée dans le traitement du sida, soit un « médicament d’excellence ». Cette molécule serait même hautement toxique pour le système respiratoire cellulaire. Les auteurs du guide des 4 000 médicaments « devraient s’expliquer » sur les raisons qui leur ont fait classer l’AZT comme un médicament bénéfique.
C’est sans doute le dossier de santé publique le plus polémique qui soit à l’heure actuelle. Mais la plupart des médias préfèrent éviter la controverse. Et pourtant, elle fait rage au sein de la communauté scientifique. J’ai décidé d’ouvrir le débat.