Le chemin de la santé naturelle est un apprentissage qui ne peut s’intégrer du jour au lendemain. Notre esprit est tellement conditionné par nos croyances en matière de santé, pollué par les dogmes et le matraquage médiatique, que ce retour à une vision assainie de la santé ne peut se faire que par étapes successives. Comme une pelure d’oignon, il nous faut enlever une à une et patiemment les couches de nos certitudes toxiques qui sont à la racine d’actions thérapeutiques malheureuses et par extension de nos maladies.
Les méthodes alternatives sont légion, toutes plus dignes d’intérêt les unes que les autres, mais elles manquent de crédibilité (du verbe credo, croire, donc relatif à nos croyances) auprès des scientifiques et du grand public (via les médias). Dans la thérapie du cancer, beaucoup gagneraient à être intégrées dans la pratique médicale actuelle.
La liste des solutions alternatives aux maladies graves étant longue — et c’est tant mieux — il est impossible de les détailler ici. À chacun d’entreprendre ses propres recherches, à partir de sa problématique individuelle. Autant le rappeler tout de suite : il n’y a pas de remède miracle universel. L’aide de la médecine vitaliste (comme la naturopathie, qui se fonde sur le principe de l’énergie vitale) sera précieuse pour vous aider à trouver celui qui vous convient. Comme l’argent colloïdal, le chlorure de magnésium, le soufre, beaucoup de produits non conventionnels gagneraient à retrouver le chemin des pharmacies.
Mais s’il y a un remède naturel qui a fait une entrée inattendue et salutaire dans nos officines, ce sont bien les Fleurs du Dr Bach !
Non remboursées, cela va de soi, ces élixirs floraux connaissent un engouement à la hauteur de l’aspiration collective à se soigner autrement. On les trouve depuis longtemps en magasin bio, mais l’assurance de pouvoir se les procurer en pharmacie a contribué à leur essor, malgré une philosophie aux antipodes des conceptions médicales actuelles ! Dans ma pratique naturopathique, je leur donne une place de choix ! Par leur action sur les émotions, elles accompagnent à merveille les remèdes naturels et les conseils alimentaires.
Fonctionnent-elles vraiment et si oui, comment ?
Seule la pratique personnelle des Fleurs permet d’apprécier leur efficacité. On la ressent subtilement comme un changement inattendu en soi face à certaines émotions qui s’évanouissent avec grâce, laissant place à une ouverture du cœur et de l’esprit sur une préoccupation du moment.
Ces Fleurs semblent forcer notre intuition à se manifester et nous ré-accordent avec nous-mêmes. Rares sont les échecs lorsque la Fleur, choisie avec le plus d’objectivité possible, correspond bien à l’état émotionnel d’un patient. Et c’est là toute la difficulté : plusieurs états peuvent se superposer et brouiller l’analyse : entre les émotions passagères (fleurs du moment), celles qui sont plus tenaces (fleurs de fond), et celles qu’on ne veut pas voir, il faut parfois passer par plusieurs stades avant de voir affleurer les vrais nœuds émotionnels. D’où l’intérêt de se faire aider pour choisir ses fleurs de Bach, car il est bien souvent difficile d’identifier avec précision ses émotions. C’est tout un art, celui de l’objectivation, dans lequel un thérapeute peut vous aider.
Comment ça marche ? Jacques Benveniste a démontré que l’eau joue un rôle essentiel dans la transmission de certaines informations d’ordre électromagnétique. Ce principe, que l’on retrouve dans l’homéopathie, préside à l’action des Fleurs de Bach. Le Dr Edward Bach (XXe siècle) est un scientifique anglais qui, après s’être penché sur les découvertes d’Hahnemann (le découvreur de l’homéopathie), développa une méthode très personnelle pour « capter » l’information de certaines plantes et l’imprimer dans des solutions. C’est tellement simple que chacun peut, s’il le souhaite, faire ses propres Fleurs de Bach.
Alors que l’homéopathie s’adresse plus souvent au plan physique, les Fleurs de Bach sont, elles, exclusivement destinées à la sphère émotionnelle. Elles permettent en conséquence de lever bien des blocages psychosomatiques.
Les intuitions d’Edward Bach
Né en 1886 dans le Gloucestershire, Bach, diplômé de médecine en 1912, débute sa carrière de chercheur en tant que bactériologiste. Il découvre sept bacilles intestinaux et produit des publications scientifiques. Après une spécialisation en immunologie, il exerce comme pathologiste et bactériologiste à l’hôpital homéopathique de Londres de 1919 à 1922. Sa renommée grandit et il est à l’origine de plusieurs traitements encore d’actualité aujourd’hui, les sept nosodes de Bach (vaccins homéopathiques).
Grâce à son approche homéopathique, ce médecin anglais cherche un moyen simple de soigner les patients dans leur globalité. Extrêmement sensibilisé à l’aspect émotionnel de ses malades, ses conclusions lui permettent d’établir un lien entre le tempérament d’une personne avec les troubles qu’elle présente. Il se plonge dans les traités de botanique de tradition celtique et a l’idée d’exposer au soleil, pendant plusieurs heures et dans un bain d’eau de source, les fleurs fraîchement coupées, afin d’en extraire l’information énergétique subtile. En 1928, il crée ses premières quintessences florales.
Dans les années 1930, il ferme son cabinet et se consacre entièrement à ses recherches. À sa mort, en 1936, il livre un système complet de 38 extraits de plantes, divisées en sept grandes familles d’émotion1, ainsi qu’un complexe d’urgence constitué de cinq extraits, le fameux Rescue. Mis aujourd’hui à toutes les sauces (pommades, spray, comprimés, granules), c’est encore dans sa forme originale qu’il est le plus efficace, le reste étant bien souvent du marketing…
Ses deux traités Guéris-toi toi-même et Les Douze guérisseurs exposent sa philosophie (« libère-toi toi-même ») et caractérise la propriété des fleurs. « Tant que notre âme et notre personnalité sont en harmonie, tout est joie et paix, bonheur et santé. Le conflit surgit quand notre personnalité s’écarte de la voie tracée par l’âme, soit par l’entraînement de nos propres passions, soit par la persuasion des autres. Ce conflit est la cause profonde de la maladie et de l’insatisfaction. »
Les Fleurs de Bach agissent d’abord sur le système énergétique de la personne à travers ses réseaux de fréquences vibratoires, permettant ainsi de ré-informer le corps et de ré-harmoniser l’âme. Fondée sur un système de pensée transcendantale, c’est-à-dire qui dépasse les limites de l’individu, sa méthode repose sur plusieurs principes d’action, comme le rappelle Nicole Clémence Cloutier dans Fleurs de Bach. Je suis alchimie2 : « Les élixirs contribuent à rétablir un contact avec le niveau du Moi supérieur et ainsi, par résonance avec ce potentiel de prise de conscience, aident à déloger les barrages mentaux, à régler ses conflits intérieurs, à rétablir ses champs d’énergie », « l’effet d’auto-guérison se produit en douceur amenant une autorégulation naturelle sans produire d’effets secondaires, et est compatible avec les autres formes de thérapie ».
Contre nos mauvais scénarii intérieurs, les Fleurs de Bach sont parfaitement appropriées. Cela offre, en soi, des perspectives généreuses pour l’évolution humaine, via une prise en charge responsable de nos défauts.
Les Fleurs de Bach, disponibles partout et que l’on peut même fabriquer soi-même si on vit à la campagne, sont un remède éducatif et ludique qui nous transforme en Sherlock Holmes au pays de Psyché. Pourquoi ai-je réagi ainsi, quelle émotion est derrière cet acte ? Est-ce vraiment l’autre qui est lent ou agressif, ou bien est-ce moi qui vais trop vite (impatience) ou qui me sens victime (willow, le saule) ? Mes enfants sont-ils vraiment en danger, ou bien est-ce moi qui me fait du souci pour un rien (red chesnut, le marronnier rouge) ?
Avec sa méthode, Bach nous invite à considérer l’autre comme un miroir et à envisager nos réactions, face à autrui ou face aux circonstances de la vie, comme un état très personnel, en rien objectif. Nous ne ferons pas l’économie d’une remise en question personnelle. Les Fleurs nous invitent à nous pencher sur nous-mêmes, à voir la poutre qui est dans notre œil, à identifier nos émotions. Si la démarche n’est pas toujours facile, elle a le mérite de nous reconnaître comme des individus responsables, aptes à résoudre nous-mêmes nos petites idées noires du quotidien.
Les Fleurs de Bach sont un bon antidote aux vibrations toxiques qui émanent de nos déséquilibres émotionnels. Cependant, depuis Bach, la civilisation nous a apporté un cortège de toxiques extérieurs qui peuvent perturber notre organisme, voire dérégler nos émotions, sans que nous n’y soyons pour quelque chose. Il est donc insuffisant et illusoire, aujourd’hui, de baser uniquement sa santé sur la seule recherche des causes émotionnelles. Il importe de protéger notre corps des nombreuses pollutions contemporaines. D’où l’utilité, toujours, de la démarche « détox ». C’est ainsi que nous garderons, le plus longtemps possible, un esprit sain dans un corps sain (le véhicule de notre âme). Et cela commence, bien sûr, par l’alimentation.
Si vous voulez des conseils pour choisir vos Fleurs de Bach, vous pouvez m’appeler pour un conseil personnalisé d’un quart d’heure par téléphone. C’est avec plaisir que je vous aiderai. Envoyez-moi un mail auparavant en guise de prise de contact (voir la page contact) !
1 Peur et angoisses, incertitudes et doutes, inattention et manque d’intérêt, solitude et ennui, hypersenbilité et attachement, abattement et désespoir, préoccupation et souci d’autrui.
2 Éditions Atma internationales, 2004, Canada.
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Mots-clefs : élixir floraux, Fleurs de Bach, phytothérapie, santé naturelle
Bonjour,
je souffre de vertiges de ménière dù à des émotions et je n’arrive pas à surmonter celles-ci ,
je prends les fleurs de bach( étoile de bethléem )mais c’est toujours sans résultat, je ne sais plus quoi faire ;puissiez vous m’aider .
Je vous en remercie .