Les contre-vérités de Mme Bachelot

Grippe A/Décrytage

Peut-on faire confiance au ministère de la santé ?

Par Pryska Ducoeurjoly

Magazine NEXUS (January February 2010)

Faut-il croire Roselyne Bachelot sur parole lorsqu’elle affirme que la vaccination est le meilleur moyen de protection contre le H1N1 ? Les discours du ministère ressemble davantage à de la propagande stricto sensu, à savoir à de « l’action systématique exercée sur l’opinion pour lui faire accepter certaines idées ».

« Je suis la ministre de la protection des Français », déclarait Roselyne Bachelot, sur un ton poignant, lors de l’émission « Mots Croisés », animée par Yves Calvi, diffusée le 23 novembre dernier, en présence de six intervenants. Assurant le débat contradictoire, Michèle Rivasi, députée européenne et agrégée de biologie, lui donnait la réplique. La ministre de la Santé n’a pas manqué de soutien de la part des quatre autres invités, tous pro-vaccination.

Malheureusement pour le spectateur, comme le démontre le décrytage suivant de cette émission télévisée, les affirmations de Roselyne Bachelot ressemblent davantage à des allégations non vérifiées qu’à des vérités scientifiques.

Propagande ? Mensonge ? Mise en danger de la vie d’autrui ? « Ce sera aux citoyens de qualifier l’attitude d’un gouvernement qui, tout en brandissant à tort et à travers un « principe de précaution » visant à camoufler son incompétence et son irresponsabilité, ne craint pas de recommander à la population française (notamment aux enfants et aux femmes enceintes) un vaccin incorrectement évalué qui expose au risque de complications graves chez des centaines de milliers de gens et à un avenir sanitaire incertain chez les enfants vaccinés.

« Certes, il s’agit de risques potentiels pour l’instant, mais principe de précaution oblige, not? », commente le docteur Marc Girard, expert en pharmacovigilance, consultant pour l’industrie pharmaceutique, dans le document intitulé « Grippe porcine : Je vaccine mes enfants »*.


1. « Le vaccin est sûr !»


Chacun a encore présent à l’esprit les images de Roselyne Bachelot en train de se faire vacciner, en novembre dernier. « Le vaccin est sûr », a-t-elle souvent répété. Lors de l’émission « Mots Croisés », elle confirme : « 65 millions de vaccins avec adjuvants ont été administrés, ce sont des adjuvants utilisés depuis plus d’une dizaine d’années dans diverses spécialités vaccinales. Ils ont été testés et retestés ». A propos du squalène, retiré des vaccins aux Etats-Unis, la ministre juge donc la décision de ce retrait inopportune. Rassuré ?

Par vraiment. Quinze études sur le squalène(1) vont dans le sens du principe de précaution appliqué par les Américains à la suite de la polémique sur le syndrome de la guerre du Golfe. Pour ne citer qu’un exemple, une seule injection intradermique d’une petite quantité de squalène à des rats (200-300 microlitres) déclenche chez eux une inflammation des articulations, une polyarthrite de type auto-immunitaire. For information, le vaccin Pandemrix contient 10,69 mg de squalène soit 12,509 microlitres.

A propos de la présence de mercure dans le vaccin contre la grippe porcine, la ministre nous apprend : « Le thiomersal, qui est effectivement un dérivé mercuriel, est utilisé à dose infinitésimale depuis des décennies en pharmacopée. C’est un excellent conservateur pour les vaccins. Il permet d’avoir une immunité plus large même si le virus mute légèrement ». Personne n’a relevé ce scoop : qu’un conservateur puisse aussi conférer une immunité plus large. Sur ce dernier point, il semble qu’aucune étude ne viennent corroborer cette affirmation, le mercure étant strictement un conservateur. Contactés par la rédaction, le ministère de la Santé et le Haute Conseil de Santé Publique n’ont pas apporté de réponse à notre interrogation.

On comprend bien que le propos soit commode en période de « mutation » du virus H1N1. Yet, aucune étude scientifique ne permet d’affirmer que le vaccin actuel, qu’il contienne du mercure ou non, sera efficace contre la mutation du H1N1. Worse, le Professeur Niman, spécialiste en du virus de la grippe et titulaire de plusieurs brevets sur la prévisions des recombinaisons, assure que la mutation actuelle sera probablement résistante au vaccin (www.recombinomics.com). Et puis, ne doit-on pas refaire chaque année le vaccin contre la grippe saisonnière, qui elle aussi mute légèrement tous les ans ?

L’usage du mercure est formellement déconseillé par l’Agence européenne de Santé depuis 1999. Le Dr Jean Pilette rapporte aussi qu’il est cytotoxique et génotoxique. Ce métal peut passer la barrière sang-cerveau et endommager les cellules nerveuses (2). Mais la dose utilisé est « infime » selon l’Affsaps qui estime qu’un risque neurotoxique n’est pas établi à ces doses. Pourquoi l’agence a-t-elle donc alors demandé le retrait du thiomersal (qui contient 50% de mercure) dans tous les vaccins en 2000 ? Le principe de précaution a deux poids deux mesures et s’avère fort malléable pour nos institutions sanitaires…

Le Pr Boyd Haley, détenteur de la chaire de biochimie à l’université du Kentucky et spécialiste mondial en toxicologie mercurielle explique bien que des cellules mises dans une boite de Pétri en présence de thiomersal se mettent toutes à mourir. Le Pr Boyd Haley assure que des quantités dites “infimes” thiomersal are already too many and sufficient to disturb piles of essential enzymatic processes to good health. According to him, the éthymercure contained in thimerosal is no less toxic or eliminated more quickly than ingested mercury (méthylmercure). It accumulates over vaccinations and pass the precious filter the blood brain barrier, as the placenta.

Even alert in Canada, from the specialist neurological diseases Chris Shaw . "The amount of mercury in the H1N1 adjuvanted vaccine not exceed the daily rate allowed safety for pregnant women. Santé Canada a précisé que le taux de sécurité alimentaire pour le mercure chez les femmes enceintes est de 0,2 micrograms (millionième de gramme) par kilo de poids corporel. Le vaccin H1N1 non adjuvanté contient lui 25 microgrammes de mercure ». Le Panenza de Sanofi Pasteur en multidoses, sans adjuvant, contient, pour chaque dose de 0,5 ml, 45 microgrammes de thiomersal. A ne pas confondre avec le monodose, sans thiomersal, disponible en quantité très limitée. In addition, Shaw note que les normes de sécurité ont été établies pour le mercure entrant dans la composition des aliments et non pour l’injection dans le corps, plus directe encore.

Que penser par ailleurs du cocktail « squalène mercure » ? The 18 October 2009 sur le plateau de « Controverse », le Dr Van Laethem admettait, en réponse au Dr Eric Beeth (médecin de Famille depuis plus de vingt ans à Bruxelles), qu’il n’existait aucune étude sur le long terme des effets de produits contenant à la fois du squalène et du thiomersal…. Ce type de mélange, surtout administré aux femmes enceintes, revêt donc un caractère expérimental incontestable, qui contrevient à l’interdiction formelle d’expérimenter sans le consentement des sujets concernés.

C’est la raison pour laquelle quatre femmes enceintes qui ont intenté une action contre l’état belge réclament un vaccin sans squalène mais aussi sans mercure ! Rappelons également qu’en février 2008, le Haut Conseil de la Santé Publique français ne recommandait pas la vaccination généralisée contre la grippe saisonnière de la femme enceinte en l’absence de données suffisantes sur l’efficacité et la tolérance de ce vaccin (avis relatif à la vaccination contre la grippe saisonnière de l’enfant et de la femme enceinte du 1er février 2008).

2. « Un vaccin préparé dans les conditions habituelles »


La ministre et les plus éminents « experts » nous disent que le vaccin est fait dans les mêmes conditions de sécurité que les vaccins annuels contre la grippe saisonnière.

Ils omettent de se référer aux seuls documents actuellement disponibles (du moins en Europe) sur l’efficacité et la tolérance de ces nouveaux produits, à savoir les rapports publics d’évaluation tels que rédigés par l’autorité (EMEA) qui a accordé l’autorisation de mise sur le marché – à ce titre peu suspecte d’avoir péché par excès de critique à l’égard des-dits vaccins.

« Profuse et pointilleuse, la réglementation pharmaceutique est très précise dans ses exigences concernant l’analyse et la présentation des études cliniques, nous rappelle Marc Girard*. Or, les documents d’évaluation diffusés par l’EMEA frappent par le non respect de ces exigences et la confusion qui préside à la présentation des résultats. Il est impossible d’avoir une liste tant soit peu factuelle des événements dits « graves » (« serious ») et des modalités qui ont présidé à leur imputation.

Il est patent qu’en majorité, les essais n’ont pas été conduits contre placebo, ce qui maximise les biais dans l’interprétation. Le protocole est extrêmement peu clair, notamment pour le suivi de tolérance : on ne sait pas précisément la façon dont les effets indésirables ont été recueillis ou validés. We never clearly distinguished if the reported percentages relate to the adverse events observed or those considered related to treatment, while the available literature (3) certifies that white card has been left to investigators (paid for by manufacturers) to decide whether a particular adverse event were, or not, vaccine-related ".

general symptoms. Contrary to what is being said across the airwaves, the reactions to the vaccine are not small local reactions (redness or pain at the injection site). The evaluation report clearly distinguishes between "local symptoms" and "general symptoms". Or, in subjects vaccinated, these general symptoms have been reported in 76,9% youth (18-60 years) and in 55,8% older (> 60 years) (4). These general symptoms are described as diarrhea, ... nausea and flu-like syndromes (fevers, muscle aches, fatigue) (5).

"The children learn that this vaccine - preventative in principle - can cause symptoms similar to the flu in about 4 vaccinated on 5. But the swine flu was never supposed to touch 4 topics 5 let alone be clinically symptomatic of such a percentage ! »

"The children learn that this vaccine - preventative in principle - can cause symptoms similar to the flu in about 4 vaccinated on 5 »

Fact, information back to hospital where a significant proportion of vaccinated professionals would develop post-vaccination symptoms, significant enough to impose a work stoppage of more than three days in some.

"On another test, we will report the undisguised satisfaction that experts from the EMEA notes that during development of Focetria (6), no reaction to the vaccine resulted in a fever over 40 ° C (Focetria CHMP, p. 44, before-last paragraph, last line ; p. 45, last line). With flu, normally, when more than 40 ° C, it is close to the ICU ... "

severe reactions. During the clinical development of a vaccine, no fewer than seven deaths were reported in three clinical trials involving a total of 2000 exposed subjects(7).

During the clinical development of a vaccine, no fewer than seven deaths were reported in three clinical trials involving a total of 2000 exposed subjects

" Of course, on nous affirme que ces décès n’ont rien à voir avec le vaccin. Yet, il n’est pas dans la pratique usuelle du développement clinique d’écarter sans une once de justification la responsabilité du médicament à l’étude dans des événements aussi graves. Deux des décès sont survenus dans des essais ayant recrutés des sujets jeunes en bonne santé. While, le troisième essai (H5N1-010) était mené chez des sujets âgés (61 ans et plus) mais il n’est pas usuel, à ce stade du développement, d’inclure des sujets malades. Quoiqu’il en soit, 5 décès sur 413 elderly - even weakened by the disease - that's more than what is expected of habit for influenza mortality ... "

autoimmune hepatitis. " On also learn in passing that two cases of autoimmune hepatitis have been reported in the study H5N1-009 (Pandemrix CHMP, p. 57, lines 25) specifically on the effects of the vaccine in children 3 to 9 years (ibid. 19, line 11) ! Two cases of a serious pathology (leading, basically, on liver cirrhosis) on 400 patients about, it's a case of autoimmune hepatitis in 200 children treated : it is far from the frequency of one in a million alleged (falsely, anyway) by the authorities for Guillain-Barré vaccine. It is also an opportunity to recall that an unexpected death (« unexpected death » : Pandemrix CHMP, p. 16, paragraph 6, lines 1) has been reported in pregnant spleen : the thing "was considered unrelated to the vaccine" ».

Chris Shaw, neuroscientist at the University of British Columbia (Canada), also arrives at a similar conclusion. Based on figures published in the vaccine authorization notice H1N1, he concluded at a rate of 395 severe reactions on 100.000 vaccinations. Ce qui, he said, represents more than 50 times the rate of hospitalizations due to H1N1 itself (7,3 to 100 000).

What also worries Chris Shaw, it is the "long-term" effects possible. Most studies on vaccinations are a few days tracking status, or at most a few months. « With some vaccines, says he, the most serious reactions occur years after vaccination ». Thus, took it to 5 to 10 years to discover the extent of the syndrome of the Gulf War (8).

3. "The State takes its responsibilities"


"As we are part of a mass vaccination campaign, organized by the State, we decided to take responsibility for possible side effects, particularly severe, pour protéger la population et faire en sorte qu’il y ait un maximum de garantie (…) », assure la ministre.

Tout d’abord, il est fort probable que les clauses de non responsabilité pénale pour les fabricants ont été prises à la suite de la pression des laboratoires. En effet, en Roumanie aussi, comme en Pologne, GlaxoSmithKline exigeait une clause exonérant sa responsabilité sur les effets secondaires. Mais ces gouvernements ont décliné. Les pays européens n’avaient donc aucune obligation de contrat.

Then, pourra-t-on vraiment se retourner contre l’Etat ? Même si Roselyne Bachelot nous le dit, rien ne le garantit. Ce serait une première. « La jurisprudence montre clairement, notamment dans l’affaire du vaccin contre l’hépatite B, activement promu par les pouvoirs publics, que c’est contre les laboratoires que les gens doivent se retourner lorsqu’il ne s’agit pas d’une obligation vaccinale. Une vaccination, même fortement recommandée par les pouvoirs publics, est considérée comme un acte volontaire », précise Jean-Marie Mora, président de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations.

Force est de constater qu’il est vain juridiquement de se retourner contre l’Etat quelque soit la campagne de vaccination recommandée chaque année à grand renfort de publicité (seasonal flu, hépatite B, cancer du col de l’utérus). And as any amendments or legislation is complemented the Code of Public Health for the present campaign against H1N1, we do not see what could change. A judge did that based on texts, not on an oral commitment made by a minister to promote immunization campaign.

Otherwise, the compensation fund for victims of vaccinations may be seized in the case of mandatory vaccination. Currently, en France, it is legally impossible to be recognized as a victim of a vaccine by the fault of the State (except for medical personnel with the vaccine against hepatitis B Mandatory). For the particular case of the DTP, ce n’est pas plus simple car ce vaccin n’est plus vendu qu’avec d’autres souches qui, elles, ne sont pas obligatoires.

« Ce qui me gêne dans cette affaire, c’est que vous êtes juge et partie», a souligné Michèle Rivasi, lors du débat télévisé, en s’adressant à la ministre. « Vous voulez dire que l’Etat diminuerait le signalement des effets secondaires pour échapper à sa responsabilité?! », a rétorqué, outrée, la Ministre. Quoiqu’elle en dise, ce ne serait pas la première fois que l’Etat ne verrait pas la poutre qu’il a dans l’oeil : sang contaminé, Tchernobyl, amiante, etc.. Il est donc difficile de croire Mme Bachelot sur parole.

4. "This is not a benign flu"


"The problem with the flu, is that it is a sinister lottery ". Roselyne Bachelot knows freeze our blood. "This is not a benign flu (…). You have people who have absolutely no risk factors and affected, die, including the lung parenchyma is completely destroyed irretrievably. I will show you the radios of these children whose lungs are sunk. You risk by not vaccinating you contaminate ". And clarify : " We have had 400 000 Influenza consultations last week ". But what flu is it really ? Grippe A ou grippe saisonnière ?

Alarmés depuis plusieurs mois par les médias, les gens consultent bien plus fréquemment, ce qui alimente un cercle vicieux d’une croissance continuelle du nombre de cas mais complètement artificielle sur un plan épidémiologique. On n’a pas attendu 2009 pour constater ce que tout le monde sait, à savoir que la grippe peut tuer, des enfants en particulier ; d’où une première question aux autorités : par rapport aux années précédentes, qu’est-ce qu’il y a de plus alarmant dans les décès pédiatriques recensés cette année ?

L’Institut de veille sanitaire ne cache pas son incapacité à faire des dénombrements précis, across the territory ; where a second question : based on any objective comparison the state he allowed to proclaim that there would be more serious cases this year, knowing that seasonal flu kills between 3000 and 5000 people every year ? Blame the parents through their children is a proven way pharmaceutical promotion, but it is not scientific.

On the basis of any objective comparison the state to proclaim that he authorizes are more serious cases this year, knowing that seasonal flu kills between 3000 and 5000 people every year?

The Australian balance of the season 2009 confirmed, unambiguously that, now complete in this country in the southern hemisphere, influenza was less serious this year than in previous years - particularly in terms of mortality.

direct result of alarmist, number of patients had Tamiflu replace conventional treatment of influenza. Or, This medication may just exacerbate the virulence of the H1N1 virus and develop resistance. In the deaths of young people archi-publicized recent months, prescribing Tamiflu appears to be systematic, but the media never reported this important fact. "In a good pharmacovigilance practice, said deaths - attributed to the flu - should have been reported to Afssaps as a potential complication of Tamiflu ", note Marc Girard. Of the many side effects of this medicine, see also our previous edition.

5. "I'm surrounded by independent experts"


A reporter's question "Are members of your firm truly independent? », the minister is adamant : "Obviously! ». "I'm surrounded to make my decision by independent experts I met regularly. virologists, epidemiologists, of neurological disease specialists, of anesthetists. Ce sont eux qui qualifient la gravité de la pandémie et qui m’indiquent la nécessité de la vaccination ». Les membres de son cabinet, chargés de la bonne marche du ministère, ne sont pas pas des experts. Ce n’est donc pas là que réside le problème, mais plutôt dans le reste de son administration.

La preuve, concernant la grippe H1N1, Roselyne Bachelot a suivi à la lettre, sans la moindre retouche, les préconisation du Comité technique des vaccinations à propos de l’ordre des priorités pour le H1N1 (sous l’égide du Haut Conseil de la Santé Publique). Les femmes enceintes et les enfants d’abord !

Les missions du comité technique des vaccinations (CTV) sont les suivantes : élaborer la stratégie vaccinale en fonction des données épidémiologiques et d’études sur le rapport bénéfice-risque et le rapport coût-efficacité des mesures envisagées, proposer les adaptations en matière de recommandations et d’obligations vaccinales, ainsi que la mise à jour du calendrier vaccinal.

C’est bien au CTV, dans son avis du 9 septembre 2009, que l’on doit les décisions de Roselyne Bachelot (9). Or, sur vingt membres, seuls six n’ont pas travaillé, de près ou de loin, avec des laboratoires fabriquant les vaccins H1N1. On peine à croire que seuls ces six exceptions ont rédigé ce document de recommandation sur la vaccination contre la grippe A.

La meilleure solution ne serait-elle pas de garantir que tous les experts qui travaillent pour le ministère ne bénéficient pas de rémunérations de la part des laboratoires pour la conduite d’essais cliniques, en dehors de leur charge publique ? Tant que ce n’est pas le cas, les propos de la ministre sur sa prétendue indépendance de décision ressemblent davantage à un mensonge par omission.

6. « La meilleure protection, c’est la vaccination »


Cette phrase passe régulièrement sous les yeux des Français : messages publicitaires à la télévision, campagne d’affichage, parution dans les journaux, mais est-elle exacte ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que le débat est loin d’être clos dans la communauté scientifique. Dans un article paru dans The Lancet Infectious Diseases – revue de premier plan –, une équipe hollandaise (qui évoque l’image de « l’épée à double tranchant ») soutient que la contamination naturelle par la grippe confère une immunité « large » à l’égard des formes ultérieures du virus et qu’une vaccination est susceptible d’empêcher l’installation de cette immunité, « par exemple chez l’enfant »(10). La question est de savoir si les enfants vaccinés cette année ne seront pas ceux qui seront hospitalisés en urgence lors des prochaines épidémies…

La Cochrane collaboration est elle aussi très réservée sur le bénéfice des vaccins grippaux. Cette organisation internationale à but non lucratif, créée en 1993 et baptisée en l’honneur de l’épidémiologiste écossais Archie Cochrane [1909-1988] a pour objectif de « préparer, tenir à jour, et diffuser les revues systématiques sur l’efficacité des thérapeutiques et des stratégies thérapeutiques ».

Sous l’impulsion de Th. Jefferson, un épidémiologiste italo-britannique, The Cochrane Collaboration recently published a rather systematic series of assessments on flu vaccines, based on studies conducted during 40 years (magazine including business investigations 1966 to 2006). For completeness, the transparency of their methodology, the convergence of their results, these journals contrast with the inconsistency of the notice of health administrations or "experts" about the benefit - even to the burning need - an influenza vaccination.

In the elderly (65 ans et plus) : "On the basis of reliable data, the usefulness of the non-institutional vaccines is modest ", les auteurs soulignant par ailleurs que les études disponibles sont, pour l’essentiel, de mauvaise qualité et exposées à de nombreux biais.

Chez l’adulte jeune : « il n’y a pas assez de preuves permettant de déterminer si la vaccination antigrippale est efficace pour prévenir la grippe chez l’adulte en bonne santé ». Les auteurs relèvent que les études disponibles ne permettent pas non plus d’évaluer la tolérance du vaccin !

Chez l’enfant : les auteurs remarquent que les données disponibles – pour insuffisantes qu’elles soient déjà au regard de l’efficacité – sont absolument inutilisables pour vérifier la tolérance. Ironically, they wonder (“surprisingly”) that while some immunization schedules (USA, Canada) include ex influenza vaccination among children under 2 years, only one study is available in this age group ... The health authorities, who regularly granting the marketing authorizations for these influenza vaccines, have never required manufacturers that minimum evidence.

Nexus has asked the Ministry of Health and the High Council of Public Health on the scientific basis was based the argument "the best protection, this is vaccination ". Again, my request went unanswered.

NOTES

http://www.rolandsimion.org/IMG/pdf/test.pdf

  1. To be sure, just download, as it is available, Full Document Dr. Jean Pilette, entitled "Components of vaccines" on the site http://www.alis-france.com/download/constituants_vaccins.pdf (See Bibliography and Studies No. 194 209, page 102).
  2. See Bibliography and Studies No. 130 147 in the document of Jean Pilette. See also the summary made by wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thiomersal
  3. Greenberg, M. E., M. H. so that, et al. (2009). “Response after One Dose of a Monovalent Influenza A (H1N1) 2009 Vaccine — Preliminary Report.” N Engl J Med.
  1. Pandemrix CHMP, 9th and 10th rows of the table given in p. 46. http link://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/pandemrix/Pandemrix-H-832-PU-17-AR.pdf
  2. ibid, p. 46, lines 2 and 3
  3. http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/focetria/Focetria-H-710-PU-05-AR.pdf
  4. Pandemrix CHMP, p. 57, lines 2, 4 and 14
  5. « What’s in your H1N1 flu vaccine? », by Alex Roslin : http://www.straight.com/article-270843/vancouver/whats-your-vaccine
  6. http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspa20090907_H1N1.pdf
  7. Bodewes et coll. Yearly influenza vaccinations : a double-edged sword ? The Lancet.com/infection (2009) ; doi.10.1016/S1473-3099(09)70263-4

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