Le dernier rapport de la Miviludes vient de sortir. Inutile de revenir ici en détail sur les conclusions, très médiatisées, de la Mission interministérielle de luttes contre les sectes. En deux mots : attention aux charlatans qui pullulerait dans le chamanisme et la nutrition. Rien de nouveau sous le soleil : les médecines douces dans leur ensemble sont pointées du doigt. Ce qui ne change pas non plus, c’est que la médecine “autorisée” n’est jamais épinglée, comme si la relation thérapeutique n’y était jamais pathogène… Je vous propose un décryptage, pour ne plus être dupe de ces rapports, dont les intentions cachées servent surtout à entretenir un amalgame entre médecines douces et dérives sectaires, dans le but de détourner le citoyen de toute “alternative” au dogme médical actuel. Pour preuve: le traitement médiatique qui s’en suit, très “orienté”…
Il est important de prendre conscience de la malveillance des pouvoirs publics à l’égard des thérapies alternatives, hâtivement qualifiée de sectaires1. Paradoxalement, le discours officiel apparaît tout aussi sectaire à leur égard, ce qui a pour effet de brouiller notre esprit critique. Ne sommes-nous pas là encore victimes d’une énorme manipulation mentale ?
Comme je l’explique dans mon ouvrage Toxic Company, l’héritage de Pasteur nous mène à l’impasse médicale : une personne sur trois décède d’un cancer, sans que jamais la médecine ne soit accusée de “charlatanisme”, ou plus simplement d'”incompétence”… Cet échec de la médecine conventionnelle est à l’origine de l’engouement général pour les médecines douces. Ces dernières explosent, en dehors de tout cadre officiel, avec les risques de dérives que cela comporte (et ils sont bien réels : l’escroquerie étant commune à tous les sous-groupes de métier).
Pour comprendre l’intérêt potentiel que peut représenter la santé alternative, nous devons d’abord nous libérer du “prêt-à-penser sanitaire” qui tient systématiquement à nous présenter ses techniques comme dangereuses. Sortons du manichéisme médical actuel, qui tend à rejeter en bloc la partie adverse — ce qui ne permet pas de juger des aspects positifs ou négatifs de chaque pratique (conventionnelle ou alternative).
Pourquoi cet acharnement contre la médecine douce ?
Deux raisons principales président au rejet des pratiques « non conventionnelles » par l’État. Premièrement, les médecines douces intègrent souvent la dimension de la spiritualité dans l’être humain et dans leur pratique. Cette notion est particulièrement gênante dans notre société où la laïcité, principe louable, est souvent confondue avec l’athéisme bien pensant au sens large. Même s’ils les dénigrent en privé, les athées respectent les religions officielles (où l’on jeûne aussi, rappelons-le!); ils se montrent cependant beaucoup moins tolérants vis-à-vis des démarches spirituelles « hors cadre » et se sentent plus libres de les critiquer ouvertement. Le partage d’un ensemble de croyances spirituelles qui ne relèvent pas des grandes religions leur paraît encore plus suspect que de croire en Jésus, Bouddha ou Mahomet. C’est ainsi que les praticiens en magnétisme ou en kinésiologie2 sont qualifiés de sectaires, tout simplement parce que cela échappe à la sacro-sainte raison cartésienne, même si ces thérapeutes n’exercent aucune pression financière ni un quelconque pouvoir mental sur leur clients, ni le moindre prosélytisme, ni n’entraîne la moindre désociabilisation de l’individu.
Qu’y a-t-il en effet de sectaire dans le fait de croire en Dieu ou en une forme de spiritualité, quelle qu’elle soit ? D’envisager une dimension métaphysique dans l’homme ? Ou de penser que le corps humain est organisé selon une force vitale que certains décrivent comme des « énergies » centralisées par des chakras (comme dans l’hindouisme) ou des circuits invisibles (les méridiens de la médecine chinoise) ?
Au-delà du « péché de croyance », le fait que certains individus prennent en main leur santé et s’émancipent à travers des méthodes « psycho-spirituelles » est particulièrement mal vu, car c’est une manière d’échapper à l’uniformisation de la pensée matérialiste dominante ou, plus largement, au contrôle de l’esprit. D’où la défiance commune de l’État et de l’Église, subitement main dans la main dès lors qu’il s’agit d’encadrer les masses…
La deuxième raison de la défiance de l’État vis-à-vis des méthodes alternatives est qu’elles représentent une menace pour la médecine moderne. Cette dernière, finalement peu sûre d’elle, craint que tout écart du protocole officiel des soins (notamment dans la thérapie du cancer) ne porte un coup fatal à son hégémonie déjà mise à mal par ses mauvais résultats et l’absence de prise en compte de l’individu dans sa globalité. Ce n’est donc pas tant notre santé que l’on veut préserver, mais plutôt la permanence d’un système dogmatique. S’il est juste de pointer le chalatanisme de certains praticiens, on peut néanmoins s’interroger sur les intentions sous-tendues de la Miviludes qui démontre un acharnement régulier (annuel) sur les médecines alternatives, alors que les véritables sectes (type scientologie), désormais connues, passent au second plan.
Fait concordant : l’État souhaite désormais contenir, surveiller et limiter les pratiques de santé alternative. De nombreux journaux spécialisés ont déjà fait l’objet de ses foudres et se sont vus radier de la Commission paritaire (organisme qui accorde des avantages fiscaux non négligeables aux supports de presse). Ce fut le cas des revues Pratiques de santé and Votre Santé, et du magazine Nexus. Ce dernier, après un dossier sur la vaccination, a été jugé « coupable de remettre en cause les acquis de la science et d’inquiéter les esprits les plus fragiles ». Il ne manque plus qu’un autodafé, comme à la belle époque de l’Inquisition ! Vous avez dit liberté d’expression ?
La nouvelle chasse aux sorcières
C’est maintenant au tour des praticiens eux-mêmes de faire l’objet d’une surveillance étroite : the 3 February 2009, un arrêté du ministère de la Santé a créé un « groupe d’appui technique sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique » (alternative medicine).
Ce groupe a pour mission « d’exercer auprès du Directeur général de la Santé une fonction consultative d’aide à la conception, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de lutte contre les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique dangereuses, et de repérage des pratiques prometteuses [on appréciera l’ordre des priorités du ministère, n], de participer à l’élaboration des critères permettant d’apprécier et de hiérarchiser la dangerosité éventuelle d’une pratique non conventionnelle, ou son caractère prometteur, de participer à la conception et au suivi d’actions d’information et de prévention en direction du public ».
Fait caractéristique d’une méthode sectaire : les représentants des pratiques non conventionnelles ont été exclus ! La liste des membres nommés sous la houlette de la Direction de la santé en dit long sur les intentions de l’État à l’égard des thérapies alternatives : un représentant du ministère de la Justice (Direction des affaires criminelles et des grâces), un représentant de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et un représentant de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ».
Viennent ensuite, inter alia, AFSSAPS, le Conseil de l’Ordre des médecins, l’Académie de médecine, un praticien cancérologue, un rhumatologue et un psychiatre. Autant d’esprits consanguins qui auront du mal à apprécier la portée de pratiques non conventionnelles, étant donné qu’ils y sont par nature opposés… Nul doute que si un praticien non conventionnel venait à être nommé, il se sentirait bien isolé dans ce landernau pasteurien… Il ne faut se faire aucune illusion : la chasse aux sorcières contre les médecines alternatives se durcit, et les travaux de ce groupe serviront à la légitimer…
Une secte peut en cacher une autre
C’est un principe bien connu en psychologie : ce qui nous énerve chez autrui n’est généralement que le reflet de nos propres défauts. Jésus avait pourtant déjà prévenu, à son époque3 : « Comment peux-tu dire à ton frère : ” Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil “, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton œil ? Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton œil ; et alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. » Nos donneurs de leçons seraient-ils, eux aussi, des mal-voyants ?
Au regard de ces considérations sur la nature humaine, on appréciera aussi l’avant-dernier rapport de la Miviludes qui présente sa définition d’une dérive sectaire, à propos de certains mouvements thérapeutiques émergeants4. Vu l’emprise mentale incontestable de la médecine conventionnelle sur les patients, on se demande en quoi les critères de la Miviludes ne pourraient pas s’appliquer également au système médical conventionnel :
- Position de toute-puissance et de tout pouvoir du thérapeute : dans une démarche inquisitrice grâce à la suggestion et à sa force de persuasion, le thérapeute recherche la vérité pour guérir. Il adopte une position interventionniste de justicier et propose des solutions.
- Embrigadement théorique : la théorie n’est pas à considérer comme un ensemble d’hypothèses à interroger, mais sacralisée ; elle explique tout et marche à tous les coups : “Il n’y a que la médecine officielle qui puisse vous sauver”.
- Atteinte à l’intégrité psychique des patients : dans l’urgence, avec insistance, sans précaution ni délicatesse, les interventions font intrusion dans la psyché. “Vous n’en avez plus que pour trois mois”, n’est-ce pas une brutale intervention?
- Instauration d’une relation d’emprise : dans une sorte de fusion, sans dégagement possible, le thérapeute entraîne l’autre dans un processus destructeur de singularité. Le patient est transformé en objet et se retrouve dans une dépendance aliénante. “remettez-vous en à votre médecin”, “seul votre médecin…etc.”
- Injonction de rupture avec la famille comme dévoiement de la notion d’autonomie.
Mis à part le dernier critère, on voit mal en quoi ces réalités seraient propres à certaines dérives des thérapies alternatives. Elles reflètent mot pour mot le fonctionnement de notre système de santé qui jamais ne nous enseigne les moyens de conserver par nous-mêmes la santé, et nous rend totalement dépendants du médecin et de la chimie. Rappelons-nous du nombre de décès par cancer tous les ans (150 000) et du nombre de gens sous perfusion anxiolytique (20 % de la population y a recours une fois par an5) avant de dire amen aux excommunications de la Miviludes à l’encontre de certaines thérapies qu’elle prend en grippe, comme celle du Dr Hamer.
Les idées de Hamer sont-elles vraiment sectaires ?
Ancien spécialiste de médecine interne en CHU, ayant exercé la médecine conventionnelle pendant vingt ans, l’Allemand Ryke Geerd Hamer a découvert, à la suite d’un drame personnel, que le cancer pouvait être lié à un choc émotionnel, vécu dans l’isolement, d’une intensité telle qu’il peut déclencher une réponse organique. Une considération de bon sens que partagent d’ailleurs de nombreux patients.
Ses travaux scientifiques6, rarement cités, établissent pour la première fois un lien entre le cerveau et les organes, donc entre la pensée et le corps, images de scanner à l’appui. Il défend l’idée qu’une émotion particulière correspond à une zone du cerveau, chaque zone étant reliée à certains organes, selon la règle des feuillets embryonnaires7. Un choc émotionnel violent peut, selon ses observations sur scanner, être marqué par une tâche au cerveau (baptisée « foyer de Hamer ») qui est en lien avec une partie précise du corps. Il établit ainsi un pont entre les différentes émotions et les différents cancers des organes, selon la zone du cerveau touchée.
Pour Hamer, la maladie est un programme biologique porteur de sens qu’il faut chercher à décoder. Il est le pionnier du « décodage biologique », notion fustigée par la Miviludes. Fear, culpabilité, sentiment de solitude ou de dépossession, vécus brutalement et intensément, ne sont pas anodins pour Hamer : « Évitez à tout prix que vos patients paniquent, ils pourraient en mourir », écrit-il dans Legs. Fondement d’une médecine nouvelle.
L’exemple le plus ancien du pouvoir de la pensée est rapporté en 1886 par MacKenzie8 qui rend visite à l’une de ses clientes une rose à la main. Allergique aux roses, elle entre rapidement en crise, alors que lui, connaissant le problème, avait pris soin de choisir des roses en plastique !
« Depuis, plusieurs études ont montré l’influence des états psychiques générateurs de stress dans la survenue des infections. L’une d’elles s’est intéressée aux étudiants en médecine au moment de leurs examens. Ils avaient plus d’infections, et un abaissement de cellules NK dans le sang9. Cette piste évoque clairement une influence globale du psychisme sur l’immunité. Elle conduit notamment à s’interroger sur l’influence du choc provoqué par l’annonce de la séropositivité HIV, et la profonde angoisse qui s’ensuit, sur la déficience immunitaire du SIDA », rappelle le biologiste Jacques-Benjamin Boislève10.
« Peut-être sommes-nous en droit d’espérer en une nouvelle génération de médecins doués, ayant une bonne connaissance des hommes, de médecins intuitifs, à la sensibilité affinée, qui prendront la relève des médecins-ingénieurs de la médecine dite moderne », écrit Hamer.
In the meantime, l’alarmisme de certains pronostics (« Il vous reste trois mois à vivre ») continue d’imprimer dans le cerveau de patients fragilisés un choc ou des croyances qui ne sont que celles du médecin (et en aucun cas the vérité). Le malade se retrouve livré à ses angoisses et s’intoxique de surcroît avec des pensées morbides (« C’est sûr, je vais mourir »). De quoi s’interroger aussi sur certains messages dits « de prévention » qui peuvent se transformer en véritables programmations psychiques : « Fumer tue », nous promet tous les jours notre paquet de cigarettes. On aurait préféré une suggestion moins toxique, comme « Arrêter de fumer rend heureux »…
La recherche de Hamer, mais surtout sa pratique (qui déconseille la chimiothérapie en général), lui ont valu d’être lourdement condamné, emprisonné puis exilé. Sa personnalité vindicative contre le système médical n’y est certainement pas étrangère, mais elle ne fait pas de lui pour autant un gourou. Il est par ailleurs loin d’être le seul chercheur à s’être attiré les foudres de l’intelligentsia médicale pour ses positions décalées. Sa radiation n’est donc pas un critère pour apprécier la qualité de sa méthode… Hamer n’a tué personne (contrairement aux accusations) mais il a commis un crime : celui de prendre en compte l’individu comme un tout, et d’avoir donné un fondement scientifique à la médecine psychosomatique.
Redescendons sur terre ! Demander à un patient si, dans l’année qui a précédé son cancer, il n’a pas vécu un intense stress émotionnel, cela ne relève pas de la dérive sectaire ! Cela peut s’avérer au contraire plutôt aidant. Refuser de prendre en compte les émotions chez un grand malade relève autant de l’ignorance que de la faute médicale. Mais interdire à un patient « condamné » par la médecine officielle d’aller trouver de l’aide ailleurs relève incontestablement d’un comportement sectaire.
Comment reconnaître une véritable secte ?
La manipulation mentale n’est pas l’apanage des sectes, mais il est incontestable que les sectes existent. La Scientologie est l’une d’entre elles, très puissante. Il convient de s’en méfier car elle réunit six aspects propres aux sectes :
- On y engouffre toutes ses économies.
- On paye un mieux-être partiel par une auto-exclusion de la société.
- On développe une autre forme de pensée unique (reformatage et non libération !).
- On devient militant et l’on cherche à convaincre.
- On est contrôlé par les autres membres.
- Il est très difficile d’en sortir…
Plus généralement, au chapitre des dérives sectaires, il convient de se méfier de tous les thérapeutes qui exercent une emprise sur le patient et le désespèrent. Plusieurs critères permettent d’identifier ces relations thérapeutiques toxiques. Le praticien est généralement écrasant par son savoir, il a tendance à juger ou à faire peur au patient avec ses suppositions sur l’avenir (« Je vois un grave problème au cœur… »), il laisse son client repartir avec un sentiment d’angoisse ou de malaise profond. Un seul conseil : fuyez !
Ce genre de praticien existe bien sûr dans les médecines douces, mais aussi dans la médecine conventionnelle ! Quoiqu’il en soit, ce thérapeute qui met un patient sous emprise fait beaucoup de tort aux malades et à ses confrères qui ont fait le travail nécessaire sur eux-mêmes pour ne pas renvoyer à la tête du patient leurs propres angoisses, leur désir de pouvoir ou leur besoin de contrôle…
In contrast, si un thérapeute nous laisse penser par nous-mêmes, parle à notre raison autant qu’à notre intuition et à nos émotions, ne nous prend pas toutes nos économies et nous donne le sentiment d’avoir trouvé des solutions qui semblent accessibles et applicables, alors il y a très peu de chance que vous vous trouviez dans le cadre d’une dérive sectaire.
Ceci étant précisé, on peut aborder le chapitre des médecines douces avec un peu plus de sérénité ! Jusqu’à preuve du contraire, elles n’ont jamais tué personne. On ne peut pas en dire autant de la médecine conventionnelle.
Et puis n’oublions pas : la vie est une maladie mortelle (transmissible sexuellement…) contre laquelle aucune thérapeutique, qu’elle soit conventionnelle ou traditionnelle, ne pourra jamais nous prémunir à 100 % ! Si votre médecin n’est pas libre de vous accompagner sur une voie de guérison qui prenne en compte votre état émotionnel (il peut encourir les foudres de l’Ordre), vous, en revanche, vous pouvez vous y aventurer. Quel mal y aurait-il à choisir librement la manière de se soigner ? Aucun : cela s’appelle la liberté thérapeutique.
Notes :
1 Qu’est-ce qu’une secte ? Je reprends à mon compte la définition de Wikipédia : « Le mot secte a d’abord désigné soit un ensemble d’hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc., soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l’enseignement officiel d’une Église et qui ont créé leur propre doctrine. En ce sens, ce mot n’a rien de péjoratif. Cependant ce terme a pris une dimension polémique, et désigne de nos jours un groupe ou une organisation, le plus souvent à connotation religieuse, dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou malveillants par le reste de la société. Cette connotation négative de ” secte ” est récusée par la plupart des groupes visés, ainsi que par certains juristes et sociologues. Pour dénoncer des activités éventuellement néfastes de certains groupes, l’expression ” dérive sectaire ” est devenue récemment la formule officielle de certaines structures gouvernementales comme la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Finally, le mot ” sectaire ” est passé dans le langage courant et désigne une personne fermée à toute discussion, prompte à rejeter autrui, à le mépriser et à le catégoriser. »
2Le Dr Goodheart, un chiropracteur américain, a utilisé le premier le test musculaire dans les années 1960, pour déterminer les blocages vertébraux de ses clients. Le principe de base de la kinésiologie est que le tonus musculaire s’affaiblit dès que quelque chose nous perturbe, que ce soit sur le plan structurel, biochimique ou psychologique. Le praticien évalue la réponse énergétique du muscle et non sa force.
3Saint Luc, VI, 39-42.
4 Les différentes méthodes thérapeutiques classées dans la catégorie des sectes par la Miviludes « sont résolument excluantes de la médecine traditionnelle. Ce parti non négociable et non contestable soumet à l’emprise mentale, celui qui y adhère et le met en danger dès lors qu’il est atteint d’une pathologie grave ou qu’il développe des dysfonctionnements mentaux induits par son thérapeute ». La description de la Miviludes comporte une grave imprécision de langage (en gras). La science « conventionnelle » (héritée de Pasteur) est l’inverse de la médecine « traditionnelle » (vitaliste). Joli lapsus ! La médecine moderne avoue elle-même son comportement sectaire, qui exclut toute pratique traditionnelle…
5 Chiffre cité dans l’étude « Facteurs associés aux variations cantonales des remboursements d’anxiolytiques et d’hypnotiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2005 », A. Bocquier, S. Nauleau, P. Verger.
6Legs. Fondement d’une médecine nouvelle, Dr. Ryke Geerd Hamer, 2003, 715 pages (à compte d’auteur). Voir www.medecinenouvelle.com.
7 Lors de la formation de l’embryon, les cellules s’organisent en feuillets de cellules, qui se distinguent les uns des autres en trois couches. L’ectoderme produit l’épiderme et le système nerveux. L’endoderme produit le tube digestif et ses glandes annexes (pancréas). Le mésoderme produit les muscles, le squelette, les vaisseaux sanguins.
8 Mackenzie, J : « The production of the so-called rose cold by means of an artificial rose ». Am. J. Med .Sci. 1886, 91 : 45-47
9 Kiecolt-Glaser J.K., Glaser R. et al. : « Modulation of cellular immunity in médical students », Journal of Behavior Medecine,1986, n° 9.
10 Dans le magazine Nexus, mars-avril 2010, n° 67.
Concernant le note 8, [Mackenzie, J : « The production of the so-called rose cold by means of an artificial rose ». Am. J. Med .Sci. 1886, 91 : 45-47], cet article a-t-il vraiment paru en 1886 ??? Ne serait-ce pas plutôt 1996?
1886, je confirme
Good Morning,
Merveilleux article très fouillé et sans détour : merci !
En tant que jeune femme également journaliste et qui plus est sur la santé et qui plus est avec une éthique telle qu’elle refuse d’y faire des concessions (qualité peu apprécié ces derniers temps dans es rédactions) ne travaille actuellement qu pour le magazine Nexus (pseudo Sabrina Debusquat) je trouve que votre article met le doigt très simpement sur un phénomène complexe pas tojours facile à nommer.
Je crois que je vais vous interviewer pour mon site (Ca Se Saurait.fr) concernant cet article et votre ouvrage “Toxic Company” !
Yours.
Je recommande cette publication de CAP LC sur le sujet :
http://www.coordiap.com/press2976-etat-des-lieux-2013.htm
CAP LC fait un remarquable travail sur les minorités et les chasseurs de minorités, que ces derniers appellent sectes