Pourra-t-on vraiment réclamer justice en cas d’effets secondaires graves après la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, activement recommandée en France? On est en droit de se poser la question au regard de deux informations passées totalement inaperçues en ce mois de septembre dernier, les médias français étant davantage occupés avec la grippe A…
En Angleterre, le Daily Mail rapporte qu’une mère de famille vient de se faire signaler que sa fille allait être placée sur le registre des enfants à risque des services sociaux. Or, cette mère envisage une action contre le géant GlaxoSmithKline, arguant que sa fille est devenue en partie paralysée après avoir reçu le vaccin contre le cancer du col de à l’école il y a un an.
Alors qu’elle demande une enquête sur la sécurité de ce vaccin, Cheryl Cave assure que les allégations selon lesquelles elle abuserait de sa fille ont pour visée de la réduire au silence. Sa fille Asleigh s’est effondrée peu de temps après avoir reçu l’injection et a passé une année à l’hôpital. Mais le corps médical affirme qu’Ashleigh souffre en fait d’un « comportement de la maladie apprise » et en a référé aux services sociaux… Accuser les victimes de miner la paralysie, un argument particulièrement peu crédible lorsqu’on sait la pénibilité du parcours du combattant que représentent de telles démarches en justice. Quel intérêt, en effet, pour une famille modeste, d’aller dépenser toutes ses économies dans un procès contre un laboratoire ?
Toujours en septembre dernier, l’affaire du Cervarix est tragiquement revenue sur le devant de la scène. Natalie Morton, une jeune de fille de 14 ans, est décédée, en Angleterre, quelques heures après avoir reçu le Cervarix, toujours dans l’enceinte de l’école.
Après enquête, la conclusion des premières analyses révèle un lien « improbable ». « Les résultats de l’autopsie préliminaire ont révélé un grave problème de santé annexe qui a probablement causé la mort » de Natalie Morton, a annoncé mardi soir le docteur Caron Grainger, directrice à Coventry du NHS, la sécurité sociale britannique.
Ces conclusions semblent pour le moins hâtives. Les autorités refusent en effet de considérer que le vaccin puisse s’avérer fatal pour des enfants fragiles. Dans la même classe que Natalie Morton, et quelques jours seulement après le décés de sa camarade, une autre élève de 15 ans s’est senti froide, faible et vertigineuse moins d’une heure après l’injection. Ses symptômes ont été si sévères que les auxiliaires médicaux ont fait des analyses de sang de secours. Une ambulance a été nécessaire.
Ces informations ont été totalement passées sous silence par les médias français (trois lignes dans Le Monde du 29 septembre dernier), alors que le cancer du col de l’utérus fait l’ojet d’une campagne de vaccination quasi massive. Le 9 mars 2007, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) et le Comité technique des vaccinations (CTV) ont recommandé la vaccination généralisée des jeunes filles de 14 ans. Ce même avis recommande de proposer la vaccination également aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans. La Sécurité sociale rembourse à 65 % chaque dose du Gardasil® dont le prix unitaire s’élève à 135,59 euros, et chaque dose de Cervarix®, dont le prix est de 111,82 euros. Pour les deux vaccins, le schéma de vaccination nécessite trois doses. Pour Natalie Morton, la rapidité de la réaction post-injection indique que l’une de ces doses a été fatale à son état de santé déjà fragile. Ce vaccin contient de l’aluminium dans une émulsion huileuse, un adjuvant qui porte le nom d’AS04.
1. « Paralysed cancer drug girl to be put on at-risk register »to shut her up » » (www.dailymail.co.uk, 20 septembre 2009), http://www.dailymail.co.uk/news/article-1214662/GlaxoSmithKline-challenged-safety-Cervarix-anti-cancer-vaccine-left-girl-partially-paralysed.html
2. http://www.timesonline.co.uk/tol/life_and_style/health/article6852858.ece
Pour plus d’information sur les adjuvants, je vous conseille le dossier vaccin qui va paraître dans le magazine NEXUS, dans son édition du mois de novembre. D’ici là, toujours à propos de ces faits divers liés au Cervarix, voici l’analyse de la journaliste et auteure Sylvie Simon, de loin la personne la plus calée sur le sujet des vaccinations.
Encore une victime !
Encore une victime du vaccin qui « protège du cancer du col de l’utérus ». Cette fois, ce n’est pas le Gardasil® mais le Cervarix® de GlaxoSmithKline qui a frappé.
Le 29 septembre 2009, la BBC annonçait qu’une jeune fille de 14 ans, Nathalie Morton, est décédée le 28 septembre à l’hôpital universitaire, peu de temps après avoir reçu ce vaccin dans une école de Coventry.
D’après les autorités sanitaires qui ont immédiatement décidé de lancer une enquête, la jeune fille aurait fait une réaction « rare mais très forte » à la vaccination. Les autres jeunes filles vaccinées en même temps ont été renvoyées chez elles parce qu’elles se sentaient malades et prises de vertiges. La panique s’est alors emparée des autres élèves qui ont alors compris que cette vaccination comportait des risques, jamais évoqués par les vaccinateurs.
Les services sanitaires ont placé ce lot de vaccin en quarantaine par « mesure de précaution », mais les services de santé ont confirmé que le programme vaccinal reprendrait « après une courte pause ». Sans doute le temps d’oublier cet accident de parcours.
Un officiel de Santé s’est alors empressé de déclarer qu’il n’existait sans doute « aucun lien » entre le vaccin et le décès et que l’enquête révèlerait peut-être une autre cause. Le Dr Caron Grainger, directeur de santé publique du district, a avoué qu’il y avait reçu 2 000 déclarations d’effets secondaires, mais la plupart d’entre eux étaient « mineurs ».
Quant au Dr David Elliman, de l’hôpital Great Ormond Street de Londres, il a avoué que « malheureusement, quelques jeunes décédaient soudainement pour des raisons variées, entre autres des causes cardiologiques. Parfois, ils sont en parfaite santé avant leur décès. »
En effet, officiellement, l’autopsie lui a donné raison car le médecin a prétendu que Nathalie était morte d’une « tumeur maligne du sein » qui a coïncidé avec la vaccination et l’a tuée « par hasard » dans les heures qui ont succédé à l’injection du vaccin. Cependant, sa mère estime que Nathalie a servi de cobaye sous la pression de l’école.
Un rapport d’autopsie truqué
Le 2 octobre, dans un article intitulé « C’est la victime qui est responsable, non le vaccin », le journaliste Mike Adams rapportait la déclaration d’une amie de la jeune fille : « Environ une heure près l’injection, Nathalie est devenue toute pâle et avait du mal à respirer. Elle s’est évanouie dans le couloir. J’ai vu les ambulanciers pratiquer sur elle la respiration artificielle, puis les professeurs nous ont fait sortir. »
Il est certain que lorsque les autres élèves ont appris qu’elles devaient poursuivre la vaccination, elles ont été réticentes, mais on leur a déclaré que si elles ne recevaient pas autres injections, elles courraient de grands risques.
Pour Mike Adams, le rapport d’autopsie a été arrangé pour protéger l’industrie car la jeune fille n’a jamais été diagnostiquée comme ayant une tumeur, et n’a jamais manifesté un symptôme de cancer. « Un cancer du sein ne se déclare pas soudainement, sans signes préalables. La mort par cancer du sein n’advient pas avant des mois ou même des années de maladie, alors que Nathalie Morton est morte en quelques heures et la description des symptômes ressemble à s’y méprendre à une réaction inflammatoire à une injection chimique. »
Certains se demanderont quel est l’intérêt d’un médecin de cacher la véritable cause du décès de la jeune fille. La réponse est toute simple : il y a des milliards de dollars en jeu car la mort de Nathalie met en péril cette vaccination. « Les nouvelles de cette mort sont arrivée juste avant que les instances de Santé des États-Unis aient retardé la décision d’autoriser le Cervarix® dans ce pays où un ensemble de médecins l’ont recommandé », rapporte Reuters.
Mike Adams estime que le cancer est un prétexte facile à admettre puisque nous avons tous en nous des micro-tumeurs cancéreuses. La seule chose à faire pour les médecins était de trouver la location de la micro-tumeur dans le corps de Nathalie afin de blanchir le vaccin. Et il commente : « J’imagine aisément les angoisses des dirigeants de Glaxo SmithKline qui redoutent que la mort d’une petite jeune fille ne mette en péril la rentrée de milliards de dollars. “Dieu merci, cette fille avait un cancer ! Notre profit va continuer”. »
Cette histoire rejoint celle de Stacey Jones, 17 ans, qui souffre de très graves problèmes neurologiques depuis sa vaccination. D’après le Sunday Telegraph, ses parents sont convaincus que ce vaccin est bien responsable de l’inflammation de son cerveau. Sa mère, Julie Jones, a confié au journal que sa fille, réduite au stade de coquille vide alors qu’elle était pleine de vie et de santé, a été utilisée comme un cobaye. « Nous n’avons rien d’autre pour expliquer l’atteinte de son cerveau tout de suite après sa vaccination avec le Cervarix®. »
Le même jour, un expert qui a travaillé à l’élaboration du vaccin a confié au Sunday Express que ce vaccin était plus dangereux que le cancer qu’il prétend prévenir.
Le Dr Diane Harper, qui a participé aux essais sur le Cervarix®, a avoué que ce vaccin était trop plébiscité et que les parents devraient être informés des effets secondaires éventuels qui étaient « rares mais réels ». Elle a ajouté que l’injection ne diminuerait pas l’incidence du cancer au Royaume-Uni.
Il est à peu près certain que rien n’arrêtera ce fanatisme vaccinal et que nombre d’enfants en seront les victimes. Il y a plusieurs années, on avait interrompu l’utilisation d’un vaccin contre la maladie de Carré car un chien en était mort. Combien faudra-t-il d’accidents et de décès pour qu’on arrête ce massacre, occulté par des mensonges basés sur des avantages imaginaires et de fausses statistiques ?
Pour l’instant, la situation perdure car, d’après les instances officielles de tous les pays, « il n’existe aucune raison de suspendre ou d’arrêter cette vaccination. » En effet, qu’importe la mort de quelques victimes par rapport aux énormes bénéfices qu’en retirera le laboratoire ? Une nouvelle fois, nous avons la preuve que la balance « bénéfice-risque » si souvent évoquée penche toujours du côté du laboratoire.
Sylvie Simon
Auteur d’un nouvel ouvrage « Vaccins, mensonges et propagande » (Editions Thierry Souccar)
salut, gros merci pour les infos votre site est bien.